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What they've done to me [avec Matthias]

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Sue Ukyo
Sue Ukyo
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MessageSujet: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyDim 29 Sep - 2:18


 What they've done to me 

Je pose mon sac et m'assieds sur un banc lentement. Ce dernier est placé sous un arbre, il a donc évité d'être touché par la pluie qui s'est abattu sur la ville cette nuit. Je n'ai pas dormi, trop absorbée par le bruit régulier de la douce averse. Des heures et des heures de contemplation, je pense que j'essayais d'oublier la journée qui m'attendait et qui est maintenant arrivée. Puis, ce matin j'ai mis le peu de vêtements dont je dispose dans un sac quelconque avant d'enfiler un jean et un débardeur noir. Cette tenue peut paraître légère pour le froid qu'il fait, mais je n'y prête pas attention tant que mes membres ne deviennent pas bleus. La saison est vraiment agréable, le ciel est presque continuellement couvert de nuages et le vent caresse vos joues avec tendresse. Je regarde la montre qui est dans mon sac. Il me reste encore un peu de temps.

Après être sortie de mon appartement et avoir rendu les clefs, je m'étais retournée une dernière fois pour le regarder. Je me demandais combien de temps j'allais prendre cette fois-ci pour le retrouver. Visiblement, j'étais la seule à vouloir le louer. J'avais aussi prévenu mon employeur que je démissionnais, juste avant de tourner les talons avec la même lenteur et de laisser la porte clôturer le silence. Certaines serveuses ont dû être choquées d'apprendre cette nouvelle, pour ne pas dire toutes. Là-bas par contre, je ne pourrais pas y retourner. Ce n'est pas rassurant de travailler dans un endroit où tous vos collègues sont au courant de ce genre d'informations. Le soleil commence à se lever, j'ai dû partir un peu trop tôt. La rue est déserte, mes yeux éteints cherchent un point à fixer, de préférence quelque chose d'assez beau à voir. Je les lève doucement jusqu'au, admirant le ciel. Il est si rose qu'on dirait que ce sont les nuages qui sont bleus et non l'inverse. Certains entoure le soleil, formant ce qui pourrait être un panache de fumée grimpant à l'horizontale. Ou bien une planète disposant d'anneaux.

Je me redresse légèrement, posant mon dos contre le banc afin d'être plus à mon aise. Mes mains glacées qui, en entrant simplement en contact avec une joue suffirait à provoque une engelure, se rejoignent. Je m'étire doucement en songeant qu'il va bientôt falloir y aller. Le fait est que j'ai été achetée et par un dompteur. Je soupire. Ça devait finir par arriver je suppose et appréhender n'aidera en rien. Je n'arrive même pas à comprendre en quoi consiste ce sentiment, si j'ai bien compris c'est avoir peur en avance. On ne peut pas faire plus idiot comme concept. Je me lève, époussetant mon jean et prenant mon sac ainsi que le chemin, ressortant de ma poche un petit bout de papier roulé en boule. J'avance, parcourant quelques dizaines de mètres avant d'atteindre l'adresse indiquée. Je relève doucement la tête du mot écrit rapidement à l'encre, poussant le portail ouvert.

Il s'agit d'une grande villa. Mon regard s'attarde surtout sur le jardin encore fleurit, même si les plantes ne vont pas tarder à perdre de leur superbe pour se préparer au froid de l'hiver. Je sonne à la porte qui met quelques instants à s'ouvrir. J'entre sans vraiment faire attention à ce qu'il y a autour de moi, regardant juste un mur choisit au hasard et remettant en place mes cheveux. En tournant légèrement la tête je remarque qu'il y a un homme dans la pièce et qu'il doit sans aucun doute être mon maître. Il doit avoir une quarantaine d'année et ses cheveux ainsi que ses yeux sont bruns. Je le fixe un long moment, sans rien dire, impassible. Je me positionne ensuite face à lui. « Bonjour. »




Sucrette


Dernière édition par Sue Ukyo le Lun 7 Oct - 21:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyDim 29 Sep - 10:26

Il avait acheté deux Humains dernièrement, l'une allait arrivé aujourd'hui, Sue, son dossier n'était pas très reluisant, elle ne savait pas cuisiner, bref, elle ne savait pas faire grand chose. Pourtant, il l'avait acheter, parce qu'il avait besoin de s'occuper lorsqu'il ne donnait pas cours, lorsqu'il n'écrivait pas et apprendre à quelqu'un pouvait l'occuper. Suite à la mort de sa femme, ce n'était pas évident, il l'aimait, elle mettait du soleil dans sa vie et avait donc besoin de nouveau. S'il n'avait jamais été un dompteur craint, il était malgré tout respecter. « Lily, Sue va arriver aujourd'hui as-tu préparer sa chambre ? » Il déjeunait, Lily, une Humaine d'une trentaine d'année qu'il avait depuis près de dix ans, déjeunais avec lui, il avait un autre Humain encore et il dormait encore. « Oui, je l'ais préparé hier. » Il lui adressa un petit sourire avant d'hocher la tête. Il n'avait jamais aucun problème avec Lily, elle était gentille, douce et faisait ce qu'elle avait à faire, l'autre Humain était ici depuis deux ans, c'était un jeune homme de vingt-cinq ans, au début, il avait été désobéissant, mais maintenant, leur relation était bonne. « Tu veux que je lui fasse visiter la maison ? » Il s'était levé afin de mettre son assiette dans le lave-vaisselle, il était pas handicapé, incapable de faire des choses pour lui-même comme certains propriétaire. « Non, c'est beau, je vais le faire par moi-même, tu peux prendre ta journée. » Elle le remercia avant de ranger son assiette elle aussi et aller prendre une douche.

Le dompteur alla lui aussi prendre une douche et mis une paire de jean simple d'un bleu foncé et mis un t-shirt bleu foncé presque noir. Il ne travaillait pas, aujourd'hui il avait envie de se vêtir normalement. Matthias ne voulait pas intimider, Lily lui avait même conseiller de se vêtir normalement, quand elle était arrivé, le costume l'avait beaucoup intimider. Alors qu'il était encore dans sa chambre, il entendit sonner. Alors qu'il descendit l'escalier, Jayden était aller ouvrir la porte et salua Matthias comprenant que la personne qui entrai dans la maison était la nouvelle Humaine, il alla donc déjeuner. Finissant de descendre l'escalier, il alla à la rencontre de la jeune femme, elle semblait geler, elle ne portait que peu de vêtements et il faisait froid à cette période de l'année. Elle se plaça devant lui et lui dit bonjour. Celui-ci lui tendit la main. « Bonjour, Sue. » Serrant sa main, il remarqua comment elle était froide. « Tu es gelée, veux-tu un café, quelque chose pour te réchauffer. On va parler un peu et ensuite je te ferais visiter et te montrai ta chambre. »

Il lui adressa un petit sourire, il n'était pas autoritaire, seulement doux et ne voulait pas être intimidant. Se dirigeant dans la cuisine avec celle-ci. « Jayden, tu peux prendre ta journée pour toi aujourd'hui, je vais pas avoir besoin de toi. » Jayden hocha la tête et le remercia. Retournant son attention sur Sue, il ajoutai : « C'est Jayden et j'ai aussi une autre Humaine, Lily, si jamais tu as des questions quand je suis pas là, tu peux te référer à eux. » Il se sera une tasse de café et il lui demanda : « As-tu pris un petit déjeuner ? » Pour lui la santé des ses Humains étaient importantes, il ne les considéraient pas comme des choses, mais comme des êtres humains. Il déposai sa tasse sur la table et invita la jeune femme à s'installer à la table afin qu'ils puissent discuter tranquillement.
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Sue Ukyo
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyDim 29 Sep - 12:52


 What they've done to me 

Il se déroule quelques instants durant lesquels il tend sa main et je le regarde, ne saisissant pas ce qu'il veut. Puis l'explication m'apparaît enfin et je la serre, un peu étonnée par ce geste ainsi que le contraste entre la température de nos corps. La politesse Sue, la politesse. Ce principe un peu hypocrite que tu ne comprends et n'applique pas de façon naturelle. Je ne suis pas habituée aux contacts physiques, que ce soit la bise ou tout le reste, à vrai dire je me demande toujours quelles autres joues ont touchés celles-ci avant les miennes. Je ne suis pas tactile, j'évite autant que je peux d'être touchée par des personnes que je ne connais pas. Il y a des gens qui vous posent la main sur l'épaule sans même en savoir plus à votre sujet que votre prénom. Je regarde la pièce, elle est bien décorée si on la juge selon les critères imposés par la société. Toutes les autres salles doivent être assorties, après tout, la maison est luxueuse donc le propriétaire doit l'être suffisamment pour se le permettre j'imagine.

Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je vais vivre ici, c'est relativement choquant comme changement et quant à savoir si j'en suis heureuse ou non, je ne pourrais le dire. Normalement ça devrait être le cas, je pourrais au moins m'estimer chanceuse, mais ça semble trop parfait. Vous savez, comme lorsqu'on est tellement gentil avec vous que ça donne l'impression que ce n'est rien d'autre que du cynisme ou de l'ironie. Je me fiche totalement de dormir dans une caisse ou dans un lit de plusieurs mètres, les deux options m'allaient parfaitement tant que j'étais libre. Seulement là tout a changé et je me demande quel genre de maître est le mien, ce qu'il attend de ses Humains ou Humaines. C'est plus de la curiosité que de la peur, mais les deux émotions sont si diluée par mon cerveau et ma réflexion logique qu'elles en deviennent dures à différencier.

Je le suis lentement jusqu'à la cuisine, regardant l'humain qui porte le prénom de Jayden un instant avant de revenir poser mes yeux sur mon propriétaire. Je l'écoute et hoche la tête. Le jeune homme n'a pas l'air affamé ou malheureux, ce qui est plutôt surprenant quand on sait que c'est la maison d'un dompteur et non celle d'un simple citoyen. Il me demande même si j'ai mangé ce matin. Je tire une chaise avec douceur, tranchant le silence avec ce long bruit strident ne semblant pas m'atteindre, puis m'assied, mon regard s'enfuyant par la fenêtre. J'essaye de réfléchir à la question qu'il m'a adressée, rassemblant mes souvenirs qui s'étaient échappés. « Je ne crois pas. Pourrais-je avoir de l'eau s'il vous plait ? » Dis-je tandis que mes yeux reviennent à lui.

Mes lèvres sont un peu abîmée à cause du froid qu'il fait dehors et je le ressens à chacun des mots que je prononce. Je le fixe, essayant de comprendre s'il joue un rôle pour avoir ma confiance ou s'il compte vraiment se comporter de cette façon qui me semble presque bienveillante comparé tout ce que j'ai connus. « Excusez-moi... Pourquoi m'avez-vous achetée ? Je veux dire, quel genre de services attendez-vous de moi ?» J'ajoute cela en continuant d'être inexpressive, presque absente. Je sais que j'ai la même tête qu'un cadavre mis à part le fait que mes yeux se promène et je me doute que tout cela doit être peu rassurant.




Sucrette
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyDim 29 Sep - 13:20

Il pouvait comprendre qu'elle soit mal à l'aise ou encore qu'elle ne sachent pas trop comment agir, Lily lui ressemblait à son arrivée, elle parlait très peu, elle me vouvoyait et ne savait pas trop si elle pouvait parler ou pas. Faut dire que son statut de dompteur pouvait effrayé certains. Pourtant s'il était dompteur ce n'était pas pour la même raison que les autres. Ce n'était pas pour passer sa colère sur quelqu'un, pour frapper ou autre. Bref, la jeune femme qu'il venait d'acheter avec cette lenteur qui était si calme, c'était étrange, mais aussi agréable de voir quelqu'un qui n'était pas pressé par le temps. Qui ne semblait pas vouloir tout faire rapidement comme certains. Matthias agissait un peu comme un père avec ses Humains, c'est ce que Jayden lui avait dit une fois, il ne l'avait pas mal pris, il avait trouver ça drôle. Il n'a jamais eu d'enfants, sa femme ne pouvait pas en avoir c'est comme si le fait d'acheter des Humains remplaçaient le fait d'avoir des enfants. Mais ne vous trompez pas il ne veut pas acheter leur amitié, leur amour ou quoi ce soi, encore moins se prendre pour leur père. Jayden quitta la pièce saluant au passage la nouvelle et lui souhaita la bienvenue, il était beaucoup plus poli qu'à son arrivé. Celle-ci lui demanda plutôt de l'eau, elle ne voulait pas de café, il pris donc un verre qu'il remplis d'eau froide et lui donnai. Même si normalement ça devrait être l'inverse, lui assis et être servi, ce n'avait aucune importance à ses yeux. Il pris une boite de céréale, du lait et mis le tout sur la table et mis aussi un bol et une cuillère. « Il faut manger. As-tu des allergies quelconque ? » Il lui fit un petit sourire, ce n'était pas une habitude qu'il prenait pour gagner sa confiance pour ensuite changer de caractère, il était simplement d'une nature bienveillante. Il ne voulait pas la retrouver au sol alors qu'elle venait de faire un choc anaphylactique parce qu'elle était allergie aux arachides et venait d'en manger.

Il s'installa à la table avec celle-ci, pris une gorgé de son café et écouta la question de celle-ci. Elle voulait savoir pourquoi il l'avait acheter, ce qu'il attendait d'elle. Il n'en savait trop rien, il l'avait acheter par besoin de s'occuper, puis il eu une idée afin de l'occuper comme Lily et Jayden s'occupait de la maison, Jayden surtout des jardins alors que Lily de l'intérieur, le ménage et tout même si la maison était rarement bordélique. « Ton dossier a attiré mon attention, j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à l'université, rien de bien compliqué distribuer des feuilles, peut-être voir pour des rendez-vous avec les élèves qui auraient des questions. » Il marqua une pause et voyant qu'elle ne mangeait pas il ajoutai : « Allez, il faut manger, prendre des forces, on t'as jamais dit que le premier repas de la journée était le plus important. » Puis afin de mettre les choses au clair, il décidait durant qu'elle mangeait de lui expliquer le fonctionnement de la maison. « Alors, tu vas voir, l'ambiance est assez calme ici, aucune pression, tu auras beaucoup de temps libres, comme les autres, je ne sais pas si aimerais suivre des cours, faire des études? C'est quelque chose que j'offre à touts mes Humains, par exemple Jayden étudie en management à l'université. Tu n'as pas à me vouvoyer, je n'aime pas vraiment me faire vouvoyer, donc tu vas me tutoyer et m'appeler Matthias ou encore Matt, pas de monsieur avec moi. » Il lui laissait le temps de tout comprendre, de digérer le tout. « Tu as ta propre chambre, tu la décores comme tu veux, si tu as besoin de vêtements Lily pourra d'accompagner ou Jayden, tu n'auras qu'à voir avec eux. Est-ce que tu as des questions? » Il pris une autre gorgé de son café et ajoutai : « Ah oui, j'oubliais, tu te sers comme tu veux ici, pas la peine de demandé à quelqu'un si tu as faim ou soif, tu te sers. » Il fini son café et il alla porté sa tasse dans le lave-vaisselle. « Quand tu auras fini, je te ferais visiter la maison. »
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyLun 30 Sep - 22:44


 What they've done to me 

Je continue de le regarder sans presque jamais ciller. Des yeux froids, lointains, absents. La pointe d'inquiétude insignifiante qui traînait au fond de mon coeur a fini par partir, elle s'est évaporée dans l'air. En réalité le terme pessimiste est plus approprié, il conviendrait mieux aux émotions que je réussis à ressentir ou non. Mon maître pose des céréales sur la table, chose que je n'ai pas vu à une distance aussi réduite depuis quatre ans au moins, ainsi que du lait et tout ce qu'il faut pour les manger de façon courtoise et civilisée. Oui, je n'ai pas eu une alimentation très variée ces dernières années, mais ça ne m'a jamais vraiment dérangé. Mon amour pour le goût de la viande rouge, rarement de bonne qualité dans mon cas, ne m'a pas quitté, malgré le fait que je ne me sois nourris pratiquement que de cela durant un long moment. Pourquoi se plaindre ? C'est toujours mieux que de manger des pâtes je suppose.

La situation a quelque chose d'amusant. Non pas que je me moque, puis de toute façon si c'était le cas on ne le remarquerait pas sur mon visage. C'est l'irone de l'instant, un maître, un dompteur, qui sert son Humain gentiment. L'ironie, le cynisme, c'est sans aucun doute la base d'humour la plus stable. Surement la seule qui réussira peut-être un jour à me faire sourire intérieurement. Des allergies ? Peut-être, mais je n'ai toujours pas rencontré de déclencheur pour l'instant, je tourne donc la tête de gauche à droite, préférant pour l'instant utiliser la gestuelle pour m'exprimer. Je bois une gorgée de mon verre tandis qu'il s'assoit, mon regard le suivant comme l'aurait fait un spectre. Je me demande ce qu'il doit y avoir écrit dans mon dossier, soit les vendeurs ont fait une publicité mensongère à un point affligeant, soit c'est l'homme assit en face de moi qui aime prendre des Humains totalement inutiles. Ce serait comme acheter un robot auquel il manque les pièces principales. Enfin, c'est tout à fait louable de sa part.

Suite à sa remarque, je prends à nouveau en considération le paquet qui était totalement sorti de mon esprit continuellement embrumé. Je tends la main vers celui-ci, lançant un dernier regard à mon maître pour être certaine que j'ai le droit de faire cela, puis verse le lait avant de commençant à mâcher tranquillement. On avait dû me le dire que c'était le repas le plus important de la journée, le problème c'est que j'écoute, ou plutôt j'entends rarement les paroles de ceux qui m'entourent. Il y a tellement plus mélodieux à écouter. Même le bruissement des feuilles de l'automne touche plus mon coeur de cendre que les voix de presque tous les humains que j'ai pu connaitre. Ils sont tellement terre-à-terre, on ne peut pas partir dans des débats nébuleux avec eux. Je fais tout de même un effort pour recevoir les mots que prononce celui qui m'a acheté et dont le prénom se trouve être Matthias.

C'est assez dérangeant à prononcer de plus le tutoiement n'est pas souvent présent dans mes phrases, alors l'adaptation sera dure. Je vais essayer de trouver un système pour n'utiliser aucun des deux, ou très rarement. « Je ne suis pas faites pour les études. J'ai un petit problème avec le fonctionnement du système scolaire je pense. » Dis-je, en essayant de ne pas paraître trop froide, bien que faire autrement soit difficile. Je commence à me dire que je ne vais pas vivre trop mal ici, ayant toujours du mal à m'adapter, me rappelant régulièrement en regardant la salle que, non, je ne vais pas rentrer dans mon appartement ce soir et que ce n'est peut-être pas pire. J'apprends même que j'ai une chambre pour moi et que je pourrais la décorer à ma convenance. C'est tellement surprenant que l'espace d'un instant je crois qu'il dit cela pour rire. Pourtant non, il est très sérieux. Je n'ai pas de questions à poser, je pense que je trouverais la réponse à toutes celles qui traînent dans ma tête rapidement et que ce n'est donc pas la peine de parler pour cela.

Il se lève pour aller mettre sa tasse dans le lave-vaisselle tandis que je conclue que ça doit être le paradis des Humains ici. La notion de paradis est très subjective, chacun a le sien. Le mien doit se trouver au beau milieu de limbes silencieuses et sombres. Je finis mon bol de céréale le plus rapidement possible, puis imite ses précédents gestes avant de me diriger dans la première pièce où j'avais laissé mon sac sans m'en rendre compte. Je le récupère d'une main et fixe mon maître en finissant par pencher la tête. « J'ai fini. » Un son, une phrase presque inaudible, mais à ce moment-là le silence a envahi la maison un instant, comme si tout s'était arrêté pour poliment me laisser parler.




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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyLun 30 Sep - 23:18

Cette jeune femme, il aurait peut-être un peu de mal à avoir une belle relation avec elle, enfin au début, peu bavarde, elle semblait faire tout pour ne pas avoir à parler, préférant répondre par des gestes. Tel que lorsqu'il lui demandait si elle avait des allergies et qu'elle lui fit simplement signe de la tête que non elle n'en avait pas. Hochant la tête pour enregistrer l'information, alors qu'il avait déposer sa tasse dans le lave-vaisselle et l'avait laisser finir son bol de céréale alors qu'il regardait un instant dehors afin de voir la température, avoir une idée de ce qu'il ferait peut-être de sa journée. Aller écrire dehors, continuer le livre qu'il avait commencé avant la mort de sa femme, celui qu'il n'avait pas réussit à continuer. Elle lui répondit qu'elle ne faisait pas d'étude et qu'elle ne pensait pas être fait pour cela. Il lui répondit simplement : « D'accord, on va voir comment ça se déroule la première semaine lorsque tu vas m'accompagner à mes cours, si c'est trop ennuyant, que tu n'aimes pas, on verra pour te trouver quelque chose de plus intéressant à faire. » Il n'était pas du genre à forcer une personne à faire quelque chose, pour lui les compromis était tout le temps possible, il n'allait pas forcer une personne qui déteste les plantes à faire du jardinage, un moyen pour lui de se faire haïr et ce n'est pas quelque chose qu'il voulait.

Elle s'était levée afin d'aller prendre son sac et lui dire qu'elle avait finie, elle voulait donc visiter la maison, voir sa chambre sûrement. S'installer. Il alla donc la rejoindre pour ajouter : « Je vais te faire visiter puis tu pourras t'installer... prendre ta journée pour t'habituer un peu, prendre l'air si tu veux.. il va fait beau d'après ce que j'ai pu voir. » Il commença par lui faire visiter le premier étage, la salle de lavage, salon avec le foyer, la cuisine elle l'avait déjà vu, il y avait aussi une grande salle à manger bien qu'elle servait peu. Il monta à l'étage afin de lui montrer où était sa chambre, pour ensuite lui montrer le bureau où il faisait ses corrections ainsi qu'il écrivait, une grande pièce servant de bibliothèques où l'on devait retrouver des centaines de livre. Il n'est pas professeur de littérature pour rien. Il ouvrit ensuite une porte après lui avait vite dit où était les chambres des autres. « Alors voici ta chambre, je vais te laisser t'installer, moi je vais aller écrire un peu dehors, s'il y a quelque chose, hésite pas à venir me voir. » Il la laissa pour aller chercher son ordinateur portable, un mac et aller s'installer à l'extérieur sur une table où il mangeait lors de chaude journée. Il ouvrit son ordinateur et relu ce qu'il avait écrit pour essayer de le continuer, ce qui n'était pas simple...
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyMer 2 Oct - 22:45


 What they've done to me 

Je hoche la tête encore une fois et le suis dans ses déplacements, passant de pièces en pièces. Cette maison est aussi grande qu'elle en a l'air, les salles sont spacieuses, certaines n'ayant pas l'air d'être utilisées régulièrement. La décoration est plutôt sobre, mais semble tout de même travaillée, bien que je ne m'y connaisse pas vraiment dans ce domaine. Nous montons ensuite les escaliers pour passer au second étage, tandis que mon cerveau est embrumé par ce qu'il a décrété sur le temps. Je ne pensais pas qu'il allait s'améliorer, j'avais supposé que ce n'était qu'une simple trêve, mais en abandonnant mon regard à la fenêtre je conclus qu'il a sans doutes raison. Il entre avec moi dans une belle pièce remplie à craquer de livres. Mon regard se perd pendant un bon moment entre toutes ces étagères, l'odeur à peine présente du papier abîmé et jaunit par le temps ainsi que l'élégance de la plupart des couvertures.

Enfin, il m'indique la porte de ma chambre, endroit qui avait attiré ma curiosité depuis que j'avais passé le pas de la maison, puis en donnant une appartenance à certaines autres chambres, il finit par se retirer en disant qu'il va écrire dehors. Je reste un temps plantée dans le couloir, devant la porte de la pièce dans laquelle je dormirais ce soir, à imprimer certains détails dans ma mémoire. Autant visuels qu'auditifs. Je saisis la poignée, laissant tomber quelques mèches de cheveux devant mon visage tandis que je baisse la tête. La porte s'ouvre sans qu'on entende un grincement, seulement le son d'un courant d'air frai et paisible. Elle est simple, peinte dans les tons blancs, sans réelle touche de personnalité et elle ne peut être plus superbe qu'ainsi en mon sens. Quelques meubles me paraissent de trop, je ne suis pas habituée à en avoir. Il y a aussi une fenêtre, suffisamment grande. Je me laisse tomber lentement sur le matelas qui me laisse rebondir, tel un écho, pendant quelques instants.

Mes yeux se déplacent sur le plafond immaculé, puis font encore une fois le tour de la salle. Je finis par me laisser tomber genoux à terre juste à côté de mon sac. J'ouvre ce dernier, saisissant un t-shirt noir simple et remplaçant mon débardeur par celui-ci. Le banc sur lequel je m'étais assise ce matin avait en réalité gardé quelques traces de la rosée du matin, qui avait aussi profité de ce contact pour se faire absorber sans que je ne m'en aperçoive. Prenant le linge qui reste dans une main, je le place à l'intérieur du meuble qui semble servir à contenir les vêtements. Je sors de la chambre, me dirigeant avec un peu d'hésitation vers le bureau que j'avais visité tout à l'heure. J'y entre, restant debout pour simplement profiter de l'atmosphère qui anime la pièce. Ma main sur une étagère, vérifiant quels ouvrages j'avais lu. Elle s'arrête sur l'Utopie de Thomas More, le sortant de la rangée, puis un recueil regroupant des nouvelles de Maupassant attire mon attention. Je le prends doucement, comme si j'avais peur qu'il ne tombe en cendre au moindre mouvement brusque.

Je sors ensuite de la pièce et me dirige à l'extérieur, apercevant mon maître. Après l'avoir rejoint, je m'assieds sur une chaise à la même table, hésitant un moment avant de prendre la parole. « Je ne vous... » Me rendant compte de mon erreur, je prends un moment avant de reformuler ma phrase. « ... Te dérange pas ? » Dis-je pendant que mon regard se balade dans le jardin. « Si c'est possible, pourrais-je emprunter cela ? » Je montre les deux livres tenus avec attention. « J'aime beaucoup Maupassant. » J'ajoute ce bout de phrase en me disant qu'elle n'a pas un grand intérêt. Cet auteur est en général apprécié par tous, ses nouvelles sont d'ailleurs connues par tous. Mais pour moi c'est quelque chose de rare de me dire que j'aurais bien aimé connaitre une personne morte, alors je le précise. Durant plusieurs minutes, un silence calme remplace le son d'une douceur glaciale qu'est celui de ma voix. « Merci de m'avoir achetée. » Finis-je par conclure, en trouvant que ça n'a pas de sens. Il faut avouer que j'aurais dû tomber sur un maître qu'on pourrait caractériser d'ignoble, pourtant non et ne croyant pas tellement au phénomène de la chance, je préfère remercier celui qui a empêché cela.




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Dernière édition par Sue Ukyo le Lun 7 Oct - 21:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyMer 2 Oct - 23:57

Il l'avait laissé seul afin qu'elle puisse s'installer, il s'était ensuite installé à une table, plonger dans la lecture de son roman, qui n'avançait pas vraiment d'ailleurs, peu importe ce qu'il lisait il avait l'impression de laisser son esprit vagabonder à penser à sa femme, c'était la suite de son roman sur l'Humaine et l'humain, après que leur liaison soit découverte. Bref, il ne savait plus comment continuer l'histoire qui était l'idée de sa femme, enfin la partie à propos de la découverte. Donc, chaque fois, il voyait le visage de sa femme qui le regardait écrire alors qu'il ne pouvait s'empêcher de la regarder lui aussi sentant son regard sur elle. Il ne se rendit pas compte de la présence à la table, sa nouvelle Humaine était venue le rejoindre ce qui était plutôt surprenant. Matthias le remarqua seulement lorsqu'elle pris parole pour lui demander si elle le dérangeait. « oh non tu me déranges absolument pas, en faite l'inspiration ne semble pas décidé à revenir. » Pour approuver ses dires il referma son ordinateur portable et remarqua les livres qu'elle avait prise.

Il ne savait pas qu'elle aimait la littérature, faut dire qu'il ne savait pas grand chose d'elle, seulement qu'elle lui avait dit ne pas être faite pour l'école et ce qu'il avait pu lire dans son dossier. Elle lui demandait si elle pouvait emprunter ses livres, il eut un sourire, alors là elle pouvait difficilement lui faire plus plaisir. « Oui bien sûr, tu peux emprunter les livres que tu veux! Ils sont là pour ça. » Il lui adressa un sourire et regarda les livres qu'elle avait choisi avant de les replacer devant elle. « Tu aimes littérature? Tu devrais aimer mes cours alors, je suis professeur de littérature. Si jamais tu veux un livre, qui ne serait pas dans ma bibliothèque hésite pas à me le dire, de toute façon j'en achète plusieurs chaque semaines presque donc des propositions sont toujours le bienvenue! » Il fut surpris par la suite par contre, il ne s'attendait vraiment pas à l'entendre lui dire cela. Le remercier de l'avoir acheter, peut-être qu'elle le faisait parce qu'elle savait qu'elle aurait pu tomber sur un maitre violent. Lui était très doux, le contraire de la plupart des dompteurs à vrai dire, ni manipulateur. « euh... de rien! Tu viens d'arriver, peut-être que je suis horrible? Non je blague, mais sérieusement tu n'as pas à me remercier... » Celui-ci rouvrir son ordinateur afin de relire la dernière ligne pour ajouter pour lui même : « Bon mais je crois pas que je vais arrivé à écrire quoi ce soi aujourd'hui encore. » Le fait de ne pas arriver à écrire le démoralisait un peu, voir beaucoup certains jours, surtout quand il lisait les textes de ses élèves...
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Sue Ukyo
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MessageSujet: Re: What they've done to me [avec Matthias] What they've done to me [avec Matthias] EmptyLun 7 Oct - 21:30


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Il a pris du temps pour me voir. Plus précisément, le temps que ma voix absente et naturellement froide s'élève dans les airs. Il conclut et image ses dires en fermant son ordinateur d'une main. Tandis qu'il remarque les livres que je lui demande d'emprunter, je fais le tour du jardin à l'aide de mes yeux. Une piscine que je remarque à peine, trop obnubilée par les plantes. Cette verdure, je pense qu'elle restera belle même en hiver, sous une épaisse couche de neige. Certaines d'entre elles vont surement souffrir de ce temps, mais d'autres resterons fortes. Ce sont surement celles qui ont le plus superbe, tout simplement. On préfère d'abords la noblesse des orchidées, nymphe parmi les fleurs, puis ses caprices et la difficulté que représente son entretien finit par lasser. On se met à remarquer les plus faciles telle que le jasmin qui semble beaucoup plus jolie à présent.

C'est une des leçons que chacun est censé avoir acquis et elle s'applique dans beaucoup de domaines. Seulement, la mémoire n'est visiblement pas le fort des humains, la plupart l'oublie si vite qu'on dirait qu'ils ne retiennent aucun enseignement. Même si je me doutais de sa réponse, je suis satisfaite de l'entendre ainsi que de voir son sourire. Mon regard lui revient lorsqu'il m'apprend que c'est un professeur de littérature, ce qui n'est pas tellement surprenant, mais dont je ne me serais pas non plus douté. C'est une découverte agréable, je me dis que je pourrais au moins l'écouter et essayer d'en connaitre un peu plus sur ce domaine qui doit être le seul que j'apprécie. Oui, tenter de me cultiver un peu, ça n'a jamais fait de mal. Après avoir répondu à mes remerciements d'une meilleure façon que je ne l'aurais imaginé, il rouvre son ordinateur. Je reprends entre mes mains les livres qui étaient restés sur la table, admirant encore leur couverture ancienne. Il dit qu'il ne va pas réussir à continuer aujourd'hui.

Je n'ai jamais pensé à écrire, je n'aimerais pas qu'on tombe sur mes récits alors je ne prends pas ce risque. Puis lire m'est moins désagréable, je suis trop paresseuse et je n'aime pas me forcer à faire quelque chose, or il faudrait bien pour que je puisse finir l'histoire que j'aurais commencé. C'est souvent comme ça, les choses me lassent trop vite, alors je me contente d'observer ce qui se passe autour de moi et dont chaque détail change. Cette occupation est tellement plus simple. J'ouvre le livre qui est entre mes mains, les pages sont jaunies par le temps ce qui leur donne une élégance folle. Mon regard se promène sur les lettres d'encre écrites dans cette polisse si caractéristique. Le soleil finit par arriver haut dans le ciel, les nuages sont partis rapidement et maintenant la température s'est réchauffé. Je passe une bonne partie de la journée à lire tranquillement dans le jardin, savourant ce plaisir auquel je n'avais pas pu goûter durant un moment.




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