J'avais passé une excellente nuit, en même temps quand je dormais avec Rebel, je ne pouvais que bien dormir, je dois avouer que dormir avec lui avait le pouvoir de m'apaiser et d'évacuer tout la colère que je pouvais avoir accumuler pendant la journée. La présence de Rebel suffisait à m'apaiser mais des fois, tellement de chose m'avait énervé dans la journée que je déversais ma colère sur lui de façon assez agressive et violente, quelques minutes après je m'en voulais énormément mais sur le coup, qu'est-ce que ça faisait du bien. Enfin, cette nuit avait était plutôt calme, la journée de la veille n'avait pas été trop énervante et ma colère avait été entièrement évacuée par la présence de Rebel.

Aujourd'hui nous étions samedi, j'allais pouvoir passer la journée avec Rebel qui gardait l'habitude de me faire un petit déjeuner avant que je me lève, ce qui faisait que le plus souvent, c'était une bonne odeur de croissants chauds qui me réveillait. J'aimais pas ça car ça me faisait me réveillait tout seul dans mon lit mais bon, Rebel me rejoignait rapidement mais ce matin pas d'odeur de croissants chauds dans l'air et pas de Rebel. Je me levais en caleçon et le cherchais dans toute la maison mais pas de Rebel. Il était encore partit, j'allais le retrouver et cette fois j'allais pas le laisser s'en tirer avec des excuses et des promesses qu'il ne ferait plus ça. Je m'habillais, me fis un petit déjeuner approximatif et sortit. Bon, il pouvait bien être partit ? Je partis vers le centre-ville, il devait y être en tout cas, si j'étais dans sa situation, c'est là que j'irais.

Je tentais de contenir ma colère car j'aimais Rebel, je me montrerais assez doux en public, juste ferme là où je le trouverais mais vous pouvez être sûrs qu'une fois chez nous, ça va barder. Il allait comprendre qu'il était partit une fois de trop, la fois de trop. Il a voulu tester mes limites et ben voilà, il va comprendre où s'arrête mes limites. Le fait que je l'aime n'a rien à voir avec ça, je l'aime trop pour le laisser partir et je vais lui faire comprendre à quel point je tiens à le garder près de moi et que pour moi.

Je le vis assis sur un banc en train de siroter un café tranquillement, comme un humain libre. Si il savait ce qui l'attendait. Je m'approchais de lui par derrière et lui murmurais à l'oreille d'une façon glaciale mais aussi sensuelle :

- Je t'ai retrouvé. Tu ne dis rien et tu retournes à la maison, je te suis, n'essaie même pas de partir, je te rattraperais toujours.

Il a intérêt à m'obéir sur le champ si il se montre coopératif, il souffrira pas trop sinon qu'il s'attende pas à de la tolérance venant de ma part. Il me connait en colère mais enragé non et pour lui je lui souhaite de ne jamais me connaitre enragé.

Rebel n'aurait pas dû choisir de devenir esclave si c'est pour passer son temps à fuir. Il espérait peut-être tomber sur un maître qui laisserait couler toutes les fautes et qui ne le punirait mais je n'étais pas comme ça, pas de chance pour lui. Il est mon esclave, je suis son maître, il me doit respect et obéissance et fuir, c'est de l'irrespect et de la désobéissance et cette fis, ça allait sans doute aller plus loin qu'une simple gifle, j'en avais marre de le laisser toujours s'en sortir sans rien dire, tant pis pour lui, il sait pourtant que je suis caractériel.

J'en un sourire cruel sur mes lèvres en voyant que j'avais fais sursauter Rebel, le reste de sa phrase fit que je gardais le même sourire sur mes lèvres. Hélas le fin de sa phrase sonna la fin de mon sourire et augmenta ma colère pas de chance pour lui. Je me mis devant lui et posais mes mains sur le dossier du banc, de chaque côté de sa tête :

- Figure-toi que c'était mon but justement, te faire peur. J'ai autre chose à faire que faire un tour ou te courir après.

Je le fixais avec un regard noir avant de l'attraper par le col et de le tirer vers moi :

- Maintenant, ont va rentrer et ont parlera de tout ça là-bas, quand ont sera que tout les deux !

Je le lâchais assez violemment, il se retrouva de nouveau assit sur le banc. J'espérais pour lui qu'il avait comprit qu'il devait rentrer immédiatement.