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LACHLAN •• In the middle of the night...

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MessageSujet: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyMer 18 Sep - 15:25


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Vingt-et-une heures trente. La caisse était calculée, les portes principales étaient prêtes à être verrouillées, les lumières étaient fermées, il ne me restait plus qu’à enclencher le système de sécurité de la boutique, et j’étais finalement prête à partir, ma journée de travail étant à présent terminée. J’allai prendre mes affaires en arrière boutique, retirai le badge qui portait mon prénom, puis balançai mon sac à main sur mon épaule avant de retourner à l’avant, composer le code du système de sécurité de la boutique, et finalement sortir avant de refermer complètement la porte, me retrouvant ainsi dans un centre commercial désert, sauf pour quelques employés qui, comme moi, s’étaient vus obligés de fermer leur commerce avant de partir. Puisque je connaissais aucun d’entre eux, et que je n’avais pas nécessairement envie de les connaître non plus, je ne pris pas la peine d’en saluer ne serait-ce qu’un, puis je pris la direction de la sortie afin de rentrer chez moi.

Compte tenu que le centre commercial n’était pas bien loin de mon immeuble, j’y étais allée à pied pendant l’après-midi, sans nécessairement penser que la nuit serait tombée lorsque je rentrerais, compte tenu que normalement je ne travaillais jamais pour la fermeture, préférant de loin faire l’ouverture de la boutique et partir plus tôt que les autres. Cependant, ce changement pourtant banal venait tout modifier dans mon esprit. Premièrement, j’eus cette impression horrible que je ne pourrais pas attendre de rentrer à mon appartement avant de manger. J’avais beaucoup trop faim pour cela. De ce fait, plutôt que de me rendre directement là où j’habitais, je piquai dans une autre rue, et j’entrai dans le premier restaurant qui proposait des repas vite faits, bien faits, histoire de ne pas perdre trop de temps dans ma soirée. Je commandai un truc simple, puis je le mangeai même sur place, consultant mes messages sur mon téléphone portable en même temps. Une fois que j’eus terminé, ce qui fut l’affaire que de quelques minutes, parce que l’ambiance du restaurant quasi désert ne m’inspirait pas confiance, je payai mon repas, et je repris mon sac pour partir vers chez moi, confrontée alors soudainement au second changement brutal que cette modification d’horaire impliquait.

Ce qui arriva par la suite, c’est que le raccourci que je prenais habituellement qui semblait si normal à la lumière de jour, devint très louche sans aucune lumière, sauf celle des lampadaires qui éclairaient la rue principale, pas ce genre de petites ruelles. L’éclairage laissait à désirer, tout comme les bruits qu’on pouvait entendre. Compte tenu que je m’y étais trop enfoncée pour faire demi-tour, je continuai alors à avancer, tentant tant bien de mal de regarder où je mettais les pieds. Soudainement, un bruit louche se fit entendre, me faisant sursauter. Sitôt, j’attrapai dans mon sac à main le petit couteau de poche que Cameron m’avait toujours conseillé d’avoir en cas de besoin, et je m’approchai de la source du bruit – je n’avais pas le choix, c’est là que j’allais – et je lâchai un très hésitant : « Qui est là !? », me maudissant par la suite pour mon manque d’assurance qui allait me rendre aussitôt vulnérable.
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J. Lachlan Owens
J. Lachlan Owens
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyJeu 19 Sep - 18:18


only baby scars.

Tu te sens mal. T’es tout tremblant. Brûlant. Tu es en sueur, tout blanc. Tut e tiens au mur, alors que ton estomac te hurle de te plier en deux pour cracher une âme que tu n’as jamais possédé. Tu as cogné dans le mur pour tenter de faire taire l’appel incessant. Tu t’es blessé les phalanges. Tu as gémis plaintivement. Tu devrais le dire à Maddy. Que tu ne pouvais plus continuer à vivre de ton côté, dans le simple but d’avoir cette factice sensation de liberté. Comme si ta vie t’appartenait, désormais. Tu ne peux plus. Tu ne peux plus payer ton loyer, t’acheter à bouffer et subvenir à tes vices à côté. Mais tu n’oses même pas le lui avouer. Tu n’oses même pas lui montrer à quel point tu es dépassé. Avec elle, tu souffres en silence, comme si les choses allaient se cacher. Et maintenant que tu es dehors, elles frappent ton corps avec une force décuplée. Sans jamais sembler s’arrêter.

Tu ne vois que des formes troublées par l’obscurité. Tu tentes d’avancer, comme si tu espérais encore réussir à rentrer. Au fond, tu ferais mieux de te poser là, et de t’allonger. Et peut-être t’arrêter de respirer, qui sait. Qui sait ce qui t’en empêchait. Tes pas se sont emmêlés. Avec fracas, tu t’es heurté dans ce qui encombrait le trottoir. Des poubelles, au premier regard. Groggy, tu ne t’es pas relevé. Une voix qui te semblait lointaine a résonnée à tes oreilles. « Qui est là !? » Tu as grommelé, cherchant à te tirer un peu de l’amas dégueulasse dans lequel tu étais tombé. « Nan, y’a personne … » Tu as gémis, comme si ça allait dissuader la voix de t’approcher. Peut-être que tu as un peu la trouille. Parce qu’au fond, tu ne sais même pas ce qu’il risque de t’arriver. « Mais si t’as d’la came, ou une clope, ou n’importe quoi d’autre, tu peux éventuellement me le laisser … » que tu as chuchoté. Tu espérais. Beaucoup trop, probablement, pour réussir à t’en tirer. Tu gémis un peu, comme si la permission t’en avait été donnée. Mouvementée idée. Puis parler te donne mal au crâne. Mais peut-être que tu as besoin de ça, pour te rassurer.

Tu aimerais bien que la présence disparaisse. Surtout si elle n’avait rien à te donner. « A part mon briquet … Une casquette … Un portable et .. des vieilles converses défoncées … J’ai rien de bien intéressant à te filer … » Comme si ça allait le dissuader. Tu n’ouvres même pas les yeux. Quelque part, tu n’as pas même envie de regarder son visage, posé sur ton corps décharné. « Tu voudrais pas me laisser.. ? » Ta voix halète doucement. Les mots te devenaient déchirants. « J’voulais pas faire du bruit … Moi non plus, je n’aime pas ça, aujourd’hui … » Tu as l’espoir aveugle. Une conscience envolée. La croyance d’un enfant envers un conte de fée. Et tu te surprends à doucement soupirer. Ta tête s’enfonce dans tes mains alors que, recroquevillé, tu cherches à établir un fossé entre le vide et la réalité. Comme si cette chose n’était pas vouée à se répéter. Comme si la voix allait s’arrêter. Et dans un gémissement, tu te trouves bien stupide d’espérer …

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 23 Sep - 15:56


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
« Nan, y’a personne … » , voilà le premier truc que j’entendis, en réponse à ce que je venais de prononcer. Étrangement, même si c’était plutôt bizarre que quelqu’un réponde qu’il n’y a personne, alors qu’évidemment, il y a quelqu’un dans les parages pour tenir un tel propos, je le sais, je ne suis pas stupide à ce point, je me montre quand même soulagée, si bien que je referme mon petit couteau pour le placer dans ma poche arrière, le gardant quand même tout près, au cas. Pourquoi je m’étais montrée pas plus méfiante que cela ? Tout simplement parce que le ton de voix utilisé par la personne me laissait comprendre qu’il ne représentait pas une menace – pour le moment, d’où le fait que je gardais mon couteau pas trop loin – et donc que si je le voulais, et que je me faisais bien à l’idée, je pourrais peut-être faire comme si, effectivement la ruelle était déserte. À vrai dire, cela m’arrangeait d’agir ainsi, même si j’allais probablement passer pour la fille la plus idiote de la planète. Je m’en fous, au pire, je n’aurai qu’à ne plus repasser ici, par la suite.

Prête à reprendre mon chemin, et avancer dans le noir comme si rien ne s’était passé, j’entendis de nouveau la voix de la personne que je ne pouvais pas voir demander « Mais si t’as d’la came, ou une clope, ou n’importe quoi d’autre, tu peux éventuellement me le laisser … » , propos qui me fit froncer les sourcils, parce qu’indirectement, il m’atteignit. J’avais effectivement un paquet de cigarettes dans le fond de mon sac à main, un peu comme une trousse de secours, quand l’envie devenait trop forte, ce qui arrivait une fois de temps en temps, surtout quand Cameron me manquait trop ou bien lorsque le stress me prenait à la gorge au boulot. Cependant, je n’étais pas certaine que j’avais envie de laisser mon paquet, ou ne serait-ce qu’une seule cigarette, à l’étranger. Jugeant préférable de ne pas répondre, de faire oublier ma présence et continuer mon chemin. À la limite, je tente de me dire qu’il n’y a effectivement personne, mais problème étant, c’est que le « personne », il est devenu vachement bavard dans l’espace de quelques secondes ! C’était à un tel point que je n’arrivais même plus à marcher comme si de rien n’était. Preuve étant, je m’immobilisait encore lorsque j’entendis .« A part mon briquet … Une casquette … Un portable et .. des vieilles converses défoncées … J’ai rien de bien intéressant à te filer … » Jugeant que c’était devenu trop pour que je ne réponde plus, d’autant plus qu’en plissant légèrement les yeux, je distinguai une silhouette recroquevillée dans le noir. Je ne m’en approchai pas, mais je compris que je n’avais pas à parler bien fort lorsque je répondis « Hum… Je ne veux rien, je… t’assure… », expliquant mon hésitation par le fait que je n’étais pas sûre si je devais le tutoyer ou le vouvoyer. Finalement, j’avais fait comme lui, et j’ajoutai : « Je… Je faisais juste passer… », prête à reprendre mon chemin et oublier cet épisode saugrenu. Par contre, un « J’voulais pas faire du bruit … Moi non plus, je n’aime pas ça, aujourd’hui … » m’arrêta, et me fit même sursauter, si bien que je dus me rattraper contre le mur pour ne pas trébucher dans ce qui semblait être des pieds. Réalisant que j’étais alors toute proche, je me penchai légèrement pour voir la personne, ou « personne », plutôt, et j’écarquillai les yeux lorsque je crus la reconnaître, lâchant un « Lachlan… C’est toi ?! », sans me préoccuper du fait que je l’avais dit sur un ton de voix plus fort que je ne l’aurais voulu.
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyDim 29 Sep - 11:19


only baby scars.

Les mots s’enchaînent à tes lèvres. Tu murmures, tu souffles, à demi-bruyant. Comme si, soudainement, tu avais besoin de rompre le silence. De te rassurer sur ton environnement environnant. Tu te surprends à bavarder, avec pour seule réponse le son de ses pas s’approchant doucement. « Hum… Je ne veux rien, je … t’assure … » Craintif, tu te recroquevilles un peu plus. Sa voix se fait plus forte. Tu évalues tant bien que mal son avancée vers ta carcasse. Tu tentes d’oublier un instant, dans le simple but de te concentrer, le mal de ventre qui espère mobiliser toutes tes pensées. « Je … Je faisais juste passer … » Tu dodelines de la tête. Tu songes un instant, tu te demandes si la voix raconte la vérité. Si elle allait véritablement te laisser. Alors, dans le doute, tu cherches tout de même à t’excuser. A justifier un minimum la véracité de ce qui venait de se passer.

Contact à tes pieds. Tu gémis vivement, ramenant le plus rapidement possible tes converses contre toi. « M’marches pas dessus, s’il te plait … » Ta voix traînasse, elle n’est plus qu’un murmure lent et faible. « Lachlan… C’est toi ?! » Tu grommelles, tes paumes couvrant du mieux possible tes oreilles fatiguées. « Ouais mais … Crie pas comme ça … Crie pas … J’suis juste là … » Tu n’as pas envie de l’entendre, quelque part. La voix te connait. La voix sait qui tu es. Cependant, tu doutes toujours sur le fait qu’elle te donne ce à quoi tu aspirais. Tu voudrais t’échapper. T’allonger dans le faux silence de ton immeuble, te fondre au milieu des meubles. Sans personne pour te questionner. Sans personne pour t’embêter. Pour te reprocher ce que tu n’avais pas fait. Remontrances, remontrances. Alors que, lentement, mais surement, tu pourrais sombrer dans la démence.

Tu as alors doucement ouvert les yeux. Ta tête s’est relevée, cherchant à croiser le regard de la voix importune que tu avais toi-même dérangé. Tu as froncé les sourcils. Cherchant à comprendre. Cherchant à reconnaître. Analyser le visage qui se présentait à toi, simplement pour savoir si tu étais réellement hors de danger. « Ash … Ashlyn .. ? » Le son produit par tes cordes vocales n’est qu’un souffle lent. Mal assuré. Paniqué. Tu crains. Tu crains ce qui pourrait t’arriver, en réalité. Tu la connais à peine, tu t’imagines qu’elle n’est pas si méchante que ça, cependant. Tu espères. La maîtresse de Merlin. La nouvelle, du moins. Son visage confiant t’avait rassuré quant à l’avenir du jeune Humain. Mais qui sait ce qu’elle fera de toi. « Pourquoi t’es là … ? Tu devrais pas traîner par ici ... » Parce qu’elle risquait de te trouver, ce qu’elle avait déjà fait, en réalité. Parce que tu ignorais sur qui elle pouvait tomber, à cette heure avancée. Tu as essuyé du mieux que tu pouvais la sueur qui dégoulinait sur ton front. Ton estomac tourne en rond. Il te chamboule, te rappelle ta condition. « Pourquoi tu pars pas .. ? »

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 30 Sep - 19:49


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Je sens que j’ai visé juste quant à l’identité du jeune homme dont j’ai failli piétiner le pied. Je sais bien que je ne le vois pas clairement, parce que la ruelle demeure relativement sombre, mais étrangement, je le sens, j’ai cette impression que ce jeune homme, je le connais. Pourtant, malgré cette certitude inconsciente et impossible à expliquer, je sentis que par nervosité, je commençai à respirer un peu plus fort, jusqu’à ce que j’entende celui que je croyais être Lachlan me dire Ouais mais … Crie pas comme ça … Crie pas … J’suis juste là … », me surprenant alors à tenter de ralentir ma respiration, ou du moins la contrôler. Ce fut seulement lorsque mon souffle devint moins bruyant que je pus finalement me concentrer de nouveau sur la conversation. Finalement, j’avais eu raison, c’était bel et bien Lachlan qui était devant moi. Non seulement, il venait de me le confirmer, mais j’utilisai également cette conversation pour le regarder dans les yeux. Même si je dois plisser un peu le regard pour mieux voir, je remarque rapidement qu’il n’est pas sobre, ou du moins, pas dans son état normal, c’est évident, et je le sais depuis un petit moment. En fait, ça ne fait qu’être plus clair maintenant que je suis tout près, et que même s’il parle d’une voix presqu’inaudible quand il dit « Ash … Ashlyn .. ? », je peux l’entendre et lui répondre par un hochement de tête tout simple.

Puis, à peine ai-je le temps de dire quoi que ce soit, même si je ne sais pas quoi lui dire, outre lui demander comment il va, même si j’ai déjà un doute de la réponse, Lachlan poursuit en demandant « Pourquoi t’es là … ? Tu ne devrais pas traîner par ici ... » , prise de court par la question un peu. Je sais bien que je ne devrais pas trainer ici, mais pourquoi lui, le faisait-il ? Légèrement décontenancée sur le coup, je marmonnai, dans un premier temps : « En fait, je… », m’arrêtant quand je me rendis compte que je m’apprêtais à lui dire qu’en fait, j’étais restée là à cause de sa présence, ce qui revenait à lui dire que c’était sa faute, ce que je me voyais bien mal lui affirmer, surtout dans son état. Je cherchai alors des mots plus justes, mais avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, Lachlan poursuivit en demandant : « Pourquoi tu pars pas .. ? » Encore là, je ne sus pas comment lui répondre. Oui, j’avais l’intention de partir, rentrer chez moi, et surtout, ne pas reprendre ce trajet à nouveau quand je terminerais mon service tard le soir. Par contre, pouvais-je réellement le laisser ici ? Je me voyais bien mal partir sans demander mon reste, le laissant dans son état dans cet endroit miteux. Décidée sur mes propos cette fois-ci, je me redressai, et je dis : « Parce que j’attends que tu daignes te lever et venir avec moi, allez ! » tout en lui tendant la main. Après tout, cela aurait été inhumain de le laisser dans cet endroit, surtout que je le connaissais, que c’était un ami de Merlin, mon neveu. Je me disais qu’il ne m’aurait probablement pas pardonné sur ce coup, et je ne voulais pas avoir un cas de conscience en tête, alors pourquoi pas, au final.
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J. Lachlan Owens
J. Lachlan Owens
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyDim 6 Oct - 14:54


only baby scars.

« En fait, je… » En fait, tu .. ? Enfaite, tu te perds dans les décombres d’un monde immonde, simple pantin de la ronde, guidé par le flux invisible des ondes. Tu poses les questions. Tu as soif de connaissances, dans ce monde d’inattentions. Elle a la bouche entrouverte. Elle semble vouloir intervenir. Mais tu la coinces avec tes interrogations. Sans le vouloir, cependant. Tu cherches à faire naître des phrases de tes halètements. Elle avait fini par se redresser, pourtant. « Parce que j’attends que tu daignes te lever et venir avec moi, allez ! » Cette main tendue dans l’obscurité pourrait suffire à te réveiller. Tu l’interroges du regard, cherchant à savoir comment tu devrais te comporter. Tu scrutes, tu sondes. Tu aimerais savoir. Comprendre où est-ce qu’elle voulait bien te mener. Comme-ci, en cet endroit, la terre entière se laissait aller à une quelconque générosité. Tu t’interroges sur la provenance de cet élan de bonté.

« Pour aller où ? » Tu chuchotes, toujours adossé. Comme si le son de ta voix allait briser les murs, comme si, soudainement, ton univers pouvait s’effondrer. Doucement, tu as attrapé les doigts qu’elle te tendait. Comme si c’était suffisant. Comme si tu allais t’en tirer sur l’instant. En t’appuyant au mur, tu te redresses lentement. Ton estomac te fait violence. Tu gémis, tentant de lutter contre cette nouvelle démence. « J’ai mal au ventre … » Tu marmonnes. Tu grinces des dents. Plus ou moins férocement. La ruelle tourne. Tu t’écrases un peu contre le mur, perdant quelque peu l’équilibre. Ton corps fébrile se penche soudainement en avant, alors que, en l’espace d’une seconde, ta nausée se transforme en vomissement. Tu déglutis péniblement. Tu craches un peu sur le sol, cherchant à te débarrasser de ta salive souillée. « Désolé ... J’voulais pas … Pas fait exprès … »

Tu t’adosses à nouveau contre le mur, péniblement. Tes jambes flageolantes ne semblent pas encore décidées à te porter assistance. Du mieux que tu peux, tu tentes de caller tes mains tremblantes. Ton corps imprègne ton tee-shirt de sueur. Tu frottes un instant tes tempes dégoulinantes. Visage blanc. Tes cernes doivent apparaître clairement, sur l’instant. Tu soupires lentement, tentant plus ou moins vainement de reprendre contenance. « J’sais pas si tu devrais rester ou pas … » Tes mots semblent s’emmêler. Peut-être est-ce la honte qui t’étreint doucement. Culpabilité. Parce que tu ne sais pas. Tu ignores si tu parviendras à l’accompagner. « Mais peut-être que, si tu tiens vraiment à me supporter, … je pourrais m’appuyer contre toi … Tu ne crois pas .. ? » Tu ne sais pas. Tu supposes simplement des mots qui n’existent pas. Comme si le monde entier n’avait jamais imaginé ça.

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 7 Oct - 23:36


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Lorsque Lachlan me demanda « Pour aller où ? » lorsque je lui dis que j’avais l’intention de l’emmener avec moi, je fus légèrement prise de court; je ne savais pas vraiment où, à vrai dire. Chez moi ? Peut-être pas, c’était déjà saturé maintenant que j’avais acheté Merlin. Chez lui ? Je ne savais même pas où il habitait, et rien ne me disait s’il serait en mesure de me le montrer. Finalement, je sachant que répondre, je haussai les épaules et je lâchai : « Ailleurs qu’ici, en tout cas, allez, debout ! », attendant toujours que le jeune homme se décide à prendre ma main, ce qu’il fit au bout de quelques secondes. Aussitôt que je sentis ma poigne sur ses doigts assez ferme, je tirai pour l’aider à se lever, sans toutefois y aller brusquement, simplement pour lui offrir un soutien. Heureusement d’ailleurs que je n’y aillai pas trop fort, puisque je sentis que malgré tout, Lachlan était tout sauf solide.

Cela ne fit que se confirmer lorsque je l’entendis marmonner « J’ai mal au ventre… », ne sachant pas comment réagir autrement que de lâcher sa main lorsqu’il s’écrasa contre le mur, et reculer d’un pas lorsque je le vis se pencher en avant. Dans ma tête, soit il allait se planter vers l’avant, ou il allait vomir, et dans les deux cas, le mieux était que je lui laisse de la place. Finalement, ce fut l’option deux qui sortit, et de mon côté, si je me voyais bien mal me boucher les oreilles pour ne pas entendre le bruit et avoir un haut-le-cœur, je ne pus m’empêcher de détourner un peu la tête, jusqu’à ce que je l’entende me dire « Désolé ... J’voulais pas … Pas fait exprès … » , ce à quoi je chuchotai : « C’est pas grave, promis. », lui laissant le temps de respirer un peu avant de voir s’il allait me suivre ou non. Je n’en étais pas encore certaine, et le fait qu’il ajoute par la suite « J’sais pas si tu devrais rester ou pas … » ne m’aidait certainement pas à obtenir une réponse claire. Je n’avais pas envie de le laisser là, surtout pas après lui avoir dit qu’il pouvait venir avec moi, mais en même temps, s’il préférait être seul, avoir son intimité, je ne pouvais certainement pas la lui refuser. Ce que je fis donc, c’est que j’attendis, j’attendis de voir ce qu’il voulait, ce qu’il comptait faire, et ce, jusqu’à ce qu’il me demande « Mais peut-être que, si tu tiens vraiment à me supporter, … je pourrais m’appuyer contre toi … Tu ne crois pas .. ? », exigeant de ma part une certaine réflexion personnelle. Étais-je assez forte pour le soutenir ? Je ne voulais certainement pas croire que oui, je l’étais, mais après quelques pas, m’effondrer de tout mon long par terre, faisant en sorte que l’estomac de Lachlan ferait d’autres montagnes russes et s’il vomissait de nouveau, ce serait réellement ma faute. Au final, je choisis d’essayer, quitte à marcher que quelques mètres, trouver un banc et le laisser respirer un peu par la suite. Je lui dis alors : « Ouais, pourquoi pas ? » et je m’approchai en prenant soin de ne pas marcher dans sa vomissure. Je passai mon bras sous le sien, le soutenant alors par la taille, du mieux que je le pouvais. Avant d’avancer toutefois, je lui demandai : « Comme ça, c’est bon pour toi ? », attendant son approbation avant de faire un pas.
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J. Lachlan Owens
J. Lachlan Owens
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptySam 12 Oct - 11:10


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Tes mots la bloquent. Pour le peu que tu arrives à percevoir. Tu te demandes si tu ébranles la confiance qu’elle a en toi. « Ailleurs qu’ici, en tout cas, allez, debout ! » T’aimerais sourire, mais t’es trop retourné pour y songer. Elle semble être pleine d’espoir. Pleine de rêves que la réalité n’a pas encore attrapés. Et toi, brindille fragile, tu oses t’y fier. Mais faut que t’oublies ça. Le bonheur, il réussira toujours à t’échapper. Le malheur, tu l’as gagné. Ta détresse que tu as appris à personnaliser. Ça ne s’achète pas. C’est comme à la loterie. Ou tu l’as, ou tu ne l’as pas. « C’est pas grave, promis. » C’est ça. Tu regardes le sol, épuisé. Tu sens le dégout dans cette voix qu’elle s’efforce de maîtriser. Alors tu lui ouvres la porte. Cette porte de sortie qui lui permettra de s’échapper. Parce qu’au final, elle ne mérite pas ça. Elle ne mérite pas de te voir dans cette situation-là. « Ouais, pourquoi pas ? » Tu as les yeux qui brillent. Elle a cette gentillesse qui ne s’explique pas. Elle contourne ce qu’a rejeté ton estomac. Elle glisse un bras sous le tien. Elle te retient, elle te soutient. Peut-être que, quelque part, ça te fait du bien. « Comme ça, c’est bon pour toi ? » T’as hoché la tête, un instant. Muet enfant.

Les rôles sont inversés. C’est toi qui devrais l’aider. Ce n’est pas elle qui devrait te proposer de te raccompagner, de t’accompagner, tout simplement, pour être certain qu’on ne te retrouvera pas en miettes demain matin. Tu ne vaux guère plus qu’un enfant perdu dans la ville trop grande. Peut-être qu’Ashlyn se retrouve plus ou moins à presque jouer la maman. Tu n’es pas un enfant digne, Lachlan. Tu n’es plus qu’un gosse égaré. Cherchant à te retrouver dans des addictions qui ne t’aident qu’à un peu plus t’enfoncer. Alors, tu t’es prêté à l’idée de faire un pas. Tu avances doucement, tu essaies de te rassurer du mieux que tu peux. Mais tu es en sueur avant même d’avoir commencé. Tu essaies de ne pas trop t’appuyer sur la jeune femme, mais tes jambes flageolantes ne semblent pas vouloir participer à ton idée. Mais tu fais de ton mieux. T’aimerais bien pleurer. Mais déjà, tu te sens décrocher. Peut-être qu’à toujours entendre la même demande de ton corps fatigué, ton cerveau a fini par se déglinguer. Tu as passé une main sale sur ton visage, essuyant la sueur qui menaçait de te couler dans les yeux. « J’vaux vraiment rien, hein … » Tu ne sais même pas si elle comprend. Tu ne sais même pas si tu parles vraiment. Peut-être que ça te traverse simplement la tête. Comme ça, lentement.

« On va où, déjà .. ? » Tu marmonnes encore. Faiblement, probablement. Mais tu ne sais même plus si elle ne t’avait pas déjà répondu. Tu as écouté ? Tu crois. Mais peut-être que la réponse t’a échappé. « C’est loin … ? » Tu geins. Comme si ça allait te sauver, toi et ta respiration hachée. Tu aimerais bien t’envoyer quelque chose, pour aller bien. Mais tu n’as rien. Peut-être que tu tiendras assez pour demander de l’argent à Maddy, demain. Si tu arrives encore à avancer. Si tu n’as pas réussi à crever d’ici que le soleil soit levé.


C'est pas mon meilleur post .. Désolée.

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 14 Oct - 23:42


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Aussitôt que j’ai « l’autorisation » de Lachlan d’avancer sans que celui-ci ne tombe par terre ou bien ressente un nouveau malaise, je m’exécute sans poser d’autres questions. À partir de cet instant précis, je n’ai qu’un seul but bien précis; sortir de cette foutue ruelle une bonne fois pour toutes, en espérant profondément que rien ni personne n’allait ralentir ma démarche, ou plutôt notre démarche à Lachlan et moi qui reposait surtout sur mes pas, que je faisais le plus rapidement que je pouvais, ce qui représentait, dans la situation présente, pas grand-chose. Ça, ce n’est pas ce qui me dérange, après tout, si j’accélère, je prends un risque de le voir rendre encore autre chose, et ça, je n’ai pas envie, puisque cela arrêterait complètement notre progression en direction d’un endroit plus éclairé, et surtout plus vivable.

Tandis que nous continuons à progresser, j’entendis Lachlan lâcher un « J’vaux vraiment rien, hein … » , ce à quoi je répondis, à ma grande surprise d’ailleurs, par un simple : « Chut. » Ce simple mot, dans ma bouche, et éventuellement dans ma tête lorsque je commençai à y repenser, signifiait à la fois deux choses : Premièrement, il voulait dire « La ferme », ce qui me ressemblait plutôt fidèlement, et ensuite, ce qui provoqua ma surprise d’ailleurs, « Ne dis pas de sottises », ce qui avait un aspect un peu plus maternel qui ne me ressemblait pas du tout. D’accord, je l’aidais, mais je n’étais pas de nature protectrice, pas personnellement avec une autre personne. J’allais lui filer un coup de main parce que Lachlan était apprécié de Merlin, et moi aussi, j’avais une bonne impression sur lui, mais dans ma tête, cela s’arrêtait là. D’ailleurs, je ne rajoutai rien du tout par la suite, continuant à marcher. Il fallut encore quelques pas pour atteindre la lumière des lampadaires, qui semblait presque brillante comme les rayons du soleil vu le trou dans lequel nous étions quelques instants auparavant. Je ralentis un peu plus le pas pendant un instant, considérant les environs, tandis que Lachlan me demande « On va où, déjà .. ? ». N’ayant malheureusement pas réponse à la question, je me contente de dire : « Quelque part. » tout en continuant de scruter les environs, de me retrouver un peu, comme si ce paysage était si différent entre le jour et la nuit. Au final, je repérai un petit parc, que je croyais souvent en allant vers chez moi sans toutefois m’y arrêter. Ma trouvaille concorda parfaitement avec le moment où le jeune homme lâcha « C’est loin … ? » , ce à quoi je pus répondre, sur un ton déjà plus assuré : « Non, c’est juste ici. »

Sur ces mots, je rattrape un peu mon soutien sur Lachlan, et je l’emmène dans le fameux parc, à quelques mètres plus loin. N’ayant plus la force de le traîner jusqu’à un banc, je le force à s’asseoir par terre, dans l’herbe fraiche, et je m’accroupis en face de lui, maintenant capable de voir son visage un peu plus clairement et scruter son regard, ses traits hyper tendus, comme s’il était nerveux. Il y eut alors qu’une seule solution qui me vint à l’esprit. J’étais consciente que ce n’était pas la bonne, loin de là, mais je m’en moquais, je n’étais pas faite pour materner les gens, pas vraiment en tout cas. Je déposai mon sac à côté de moi, et je m’assieds en tailleur avant de dire : « Tu veux une clope ? »
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptySam 19 Oct - 16:11


only baby scars.

Elle ne laisse pas réellement place à une quelconque conversation. Ses mots t’intiment de te taire, de cesser de poser des questions. Et doucement, elle te traîne à la lumière des lampadaires. Et tu demandes encore. Comme si tu allais avoir une véritable réponse. Peut-être que tu commences doucement à désespérer. Tu aimerais continuer d’y croire. Mais tu n’es plus qu’un tragique boulet. C’est à se demander comment tu fais pour ne pas encore te détester. C’est déjà arrivée, en réalité. « Non, c’est juste ici. » Tu regardes en face de toi, cherchant à comprendre. Sa prise sur toi se raffermit, alors qu’elle t’entraîne à quelques mètres de là, avant de te laisser choir dans l’herbe. Dans un parc. Tu ramènes tes jambes contre toi, comme si cette position fœtale allait te protéger. Tu tentes de calmer ta respiration qui s’était accélérée avec le trajet. Ashlyn s’était accroupie devant toi. Tu sens son regard posé sur ton corps, glissant sur ton visage. Tu restes en silence. Tu ne sais quoi lui dire. Quoi faire pour faire cesser ce regard insistant.

Elle s’était installée en tailleurs, finalement. Ses yeux avaient quitté les tiens, un instant, le temps qu’elle pose son sac à main. « Tu veux une clope ? » Tes yeux brillent. Tes yeux de fou. Rien que le mot suffit à te faire chavirer. Tu as la tentation à portée de main. Et tu crains tellement de la voir s’envoler. « Oui .. Je veux bien, s’il te plait .. » C’est s’enfoncer un peu plus profond. C’est refermer un peu plus encore la porte de sortie. Mais tu ne pourras constamment faire croire et oser imaginer que tu pourras sans arrêt repousser tes vices. Il n’y a personne réclamant une promesse, à présent. Personne pour réellement te tenir rigueur de tes agissements. Tu redoutes. Tu crains le temps. D’une main tremblante, tu attrapes le mince filament blanc. Tu t’empresses plus ou moins de la glisser entre tes lèvres, de peur que tu ne la fasses tomber avec tes doigts maladroits. Tu attends juste un instant. Pour un peu de feu, pour observer cette lueur soudaine briller au fond de vos yeux.

« Merci … » Et cette cigarette pourrait sembler être comme une sempiternelle salvation. Tu essuies la sueur qui ne cesse de couler sur ton front. Tu fermes les yeux, un instant. Tu tentes de te détendre, dans l’espoir de pouvoir savourer les choses mises à ta disposition. Tu oses espérer que ce sera suffisant. Que ça calmera un tant soit peu tes doigts tremblants. Tu souffles lentement. Et déjà, tu sens l’envie de te blottir dans l’herbe qui s’humidifie doucement. Rosée qui sera présente demain, au commencement. Parce que cette histoire n’est qu’un éternel recommencement. Tu manqueras encore, tu feras encore semblant. Tu respireras l’air pollué, simplement avec l’espoir d’avoir de quoi te procurer une nouvelle dose. Au fond du puits, tu tournes en rond dans la profondeur de tes idées. C’est comme si tu n’allais jamais t’en sortir, comme si tu finirais un jour par te noyer. On ne peut pourtant stopper sans réelle volonté. On ne peut avancer sans le réel soutien. Tu imagines savoir de qui tu as besoin. Et la manière avec laquelle tu tentes de combler ton être, un trou béant, ne te satisfera jamais complètement. Seau sans fond. « Tu veux quelque chose en … échange ? »Tu chuchotes doucement. Comme si, soudainement, de quelques mots en l’air dépendait l’équilibre du monde des songes.


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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 21 Oct - 1:46


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Lorsque j’avais proposé une cigarette à Lachlan, je m’attendais qu’il réagisse, qu’il réponde quelque chose, ou du moins qu’il hoche la tête, mais franchement, jamais je n’aurais cru qu’il réagisse à ce point. On aurait dit qu’il était un enfant de cinq ans et que je venais de lui proposer d’avoir le meilleur jouet du monde. Et on ne parlait pas de ça du tout, on parlait d’une simple cigarette, un bout de papier dans lequel était enroulé une tonne d’éléments dont je ne voulais même pas savoir le nom au risque de me dégoûter et cesser de fumer, même si au fond de moi, je me dégoûtais déjà d’être ainsi, de m’abaisser à mettre une cigarette entre mes lèvres pour m’enlever le stress, ou simplement quand j’en avais envie. Quoiqu’il en soit, avec la réaction qu’il eut, ses yeux qui brillaient presque à ma proposition, ce ne fut pas étonnant qu’il accepte. Sitôt qu’il me dit que oui, il en voulait une, j’ouvris mon sac à main, et je fouillai jusqu’au fond pour y trouver mon paquet presqu’encore plein, puisque je fumais simplement quand j’en sentais réellement un grand besoin. Je sortis le paquet de mon sac, l’ouvris, et je sortis d’abord une cigarette pour Lachlan, et finalement, je choisis d’en prendre une pour moi, considérant qu’après tout cela, j’en méritais une, mais qu’en plus, me connaissant, je savais que si je voyais Lachlan fumer, ça me donnerait envie également, alors autant me plier tout de suite à ce vice.

Par la suite, je gardai le paquet ouvert, et j’en sortis mon briquet, que je tendis vers Lachlan. Je m’assurai d’être presque alignée sur le bout de sa cigarette avant d’allumer le feu et de ce fait, la cigarette en même temps, avant de faire pareil avec la mienne. C’est à ce moment que j’entendis le jeune homme me remercier. Toujours avec la cigarette entre les lèvres, alors que je rangeais mon paquet, je m’empressai de marmonner un « C’est rien. » avant de tirer une première bouffée. Je pris alors le bout de papier entre mon pouce et mon index, et je la retirai de mes lèvres pendant un instant, le temps de lever légèrement la tête vers le ciel et laisser échapper de ma bouche un filament de fumée. Puis, avant de recommencer le même processus, je ne pus m’empêcher de regarder Lachlan, qui lui, semblait obtenir beaucoup plus de soulagement que moi de cette simple cigarette. Il semblait déjà plus calme, à un tel point que finalement, je me disais que j’avais peut-être bien fait de lui en proposer une, vu l’effet que cela pouvait avoir sur lui.

J’eus d’ailleurs la preuve qu’il était plus calme lorsque je l’entendis me poser une question, de façon moins tordue, même si je me surpris à froncer les sourcils à son interrogation. Quelque chose en échange pour quoi ? Voilà ce qui me passa à l’esprit à la suite de sa question, et qui me poussa à réfléchir avant de donner quelconque réponse. En échange de lui avoir donné une cigarette ? De l’avoir trainé jusque dans ce parc ? Franchement, je ne voyais pas l’intérêt, probablement parce que le donnant-donnant, ça n’avait jamais été mon truc. Je ne tenais pas un registre de cela avec chaque personne, autrement je n’aurais jamais fini. Ce que je me contentai de répondre dans ce cas, à la suite d’un haussement d’épaules, ce fut : « Non. C’est inutile, je ne marche pas comme ça. », réalisant seulement par la suite que je pourrais peut-être profiter, si le mot était juste, de cette question pour satisfaire ma curiosité. Je rajoutai alors, après avoir tiré une nouvelle bouffée, laissant tomber en même temps un peu de cendre sur le sol d’un coup furtif de mon majeur : « Par contre, si tu tiens vraiment à un échange, tu peux toujours me dire ce que tu faisais dans cette ruelle au milieu de nulle part comme ça. »
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyMar 22 Oct - 17:47


only baby scars.

La cigarette au bord des lèvres, tu attends, un instant. Tentant de ne pas bouger, puissant dans tes réserves pour cesser de trembler, tu patientes juste le temps qu’elle te l’allume. Tu en tires une bouffée, lentement. Tu ne te concentres que sur le mince tube blanc. Tu prends ton temps. Pour savourer, doucement. Lentement. Parce qu’elle ne sera pas là pour toujours. Parce que tu dois apprendre à maîtriser tes tremblements. Et tu demandes. Tu questionnes, pour essayer de faire passer le temps. Tu t’intéresses. Tu fais semblant, peut-être. Mais probablement que l’envie de sauver ta peau reste présente dans tes veines. Malgré ta confiance. Haussement d’épaules de la part de la brune. Comme si rien n’avait d’importance. « Non. C’est inutile, je ne marche pas comme ça. »Elle ne fonctionne pas à l’échange, donc. Peut-être devrais-tu en être soulagé. Alors, du coin de l’œil, tu l’observes prendre quelques bouffées de sa cigarette. La cendre tombe dans l’herbe. Tu te laisses emporter. Tu te laisses enivrer par la douce fumée.

« Par contre, si tu tiens vraiment à un échange, tu peux toujours me dire ce que tu faisais dans cette ruelle au milieu de nulle part comme ça. » Tu l’as observé un instant. Perdant ton regard dans le sien. Tu as souris, finalement. Si ce n’était que ça. Peut-être que tu pouvais te permettre de lui laisser entrevoir la vérité. Juste un éclat du miroir, un morceau de la face cachée. « Je pense que .. Je cherchais à rentrer chez moi. Peut-être que, finalement, j’ai divagué. Peut-être que je suis tellement en manque que j’ai osé espérer pouvoir trouver de quoi me calmer. » Tu as, à nouveau, glissé la cigarette entre tes lèvres. Ce n’était pas mentir. C’était juste essayer de recoller les morceaux de ton cerveau embrouillé. Et dans le fond, qu’est-ce qui pourrait t’empêcher, là, maintenant, de plonger à nouveau dans le puits de craintes et d’horreurs où tu te tenais juste cinq minutes auparavant ? Rien. Rien du tout, si ce n’est qu’une minimum de self-control. Il n’était pas impossible que cette cigarette te maintienne juste la tête hors de l’eau. L’espace de dix minuscules minutes.

« Mais … Ca reviendra. Cette cigarette n’est qu’une satisfaction rayée de la carte. Dans cinq minutes, je n’aurais plus rien pour m’occuper l’esprit. Et ça frappera encore, un peu plus fort. Mais peut-être que tu ne verras rien, parce que tu seras déjà partie. » Tu ignores si cette idée est quelque chose de bien. Si c’est mieux pour elle. Peut-être qu’elle en a déjà assez vu, après tout. Elle ne doit pas réellement te tenir en haute position dans son estime. Qu’importe. Au pire, elle le dira à Merlin. Au pire, tu ne seras qu’une nouvelle désillusion pour le jeune homme. Et l’espèce de héro qu’il s’imagine lorsqu’il te regarde ne sera plus rien, si ce n’est qu’une fadasse image. C’est probablement mieux ainsi. Et tu le sais. Puisqu’il faut relativiser. C’est inutile de donner de faux espoirs. D’oser promettre des choses que nous ne parviendrons jamais à assurer. « Et toi … Qu’est-ce que tu faisais là, déjà ? » Ta mémoire te fait défaut. Vaguement, tu t’entends à nouveau répéter la question. Tu lui as déjà demandé. Mais tu ne sais même plus la réponse. Peut-être qu’elle ne t’avait rien dit, en réalité. Tu tournes en rond, comme si ça allait pouvoir te sauver.

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyJeu 24 Oct - 23:53


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Aux premiers abords, la réponse de Lachlan, qui se fit entendre comme ceci, . « Je pense que .. Je cherchais à rentrer chez moi. Peut-être que, finalement, j’ai divagué. Peut-être que je suis tellement en manque que j’ai osé espérer pouvoir trouver de quoi me calmer. » me laissa quelque peu étonnée. Non pas par le fait qu’il avait gardé le cap de sa destination – et que maintenant, il ne semblait même plus se souvenir exactement où il comptait aller – mais plutôt parce que j’étais persuadée depuis le départ que son comportement était dû à une grande consommation d’alcool, de drogue ou je-ne-sais-quoi, alors qu’en fait, c’était l’inverse; Si le jeune homme s’était comporté ainsi, c’était parce qu’il était en manque. Cette conclusion me vint à l’esprit comme un coup de fouet, et soudainement, Lachlan commença à me faire pitié. Pitié dans le sens où j’aurais aimé pouvoir l’aider un peu plus que de lui offrir une simple cigarette pour le calmer, parce que vu son état de manque qui semblait démesurément avancé, je savais bien que je ne pouvais pas l’aider vraiment plus que cela pour le moment. J’étais impuissante, et ce sentiment ne fit que s’accroître lorsqu’il poursuivit par la suite en ajoutant « Mais … Ca reviendra. Cette cigarette n’est qu’une satisfaction rayée de la carte. Dans cinq minutes, je n’aurais plus rien pour m’occuper l’esprit. Et ça frappera encore, un peu plus fort. Mais peut-être que tu ne verras rien, parce que tu seras déjà partie. », si bien qu’à mon propre étonnement, j’eus un pincement au cœur. Même si je ne connaissais même pas mes propres intentions, que je ne savais pas exactement ce que j’allais faire par la suite – puisque nous n’allions probablement pas rester dans ce parc toute la nuit – le simple fait que Lachlan songe au fait que je pourrais le laisser là me fit sentir comme si j’étais sur le point de m’exécuter, me dégoûtant par la même occasion. Je grimaçai, mais afin de ne pas le laisser paraître dans le but de ne pas vexer le jeune homme, je pris une nouvelle bouffée de ma cigarette, avant de lui répondre à voix relativement basse: « Je ne partirai que si tu le veux. Je n’avais pas l’intention de te planter là comme ça. », sachant que c’était là deux phrases bien futiles, peut-être même sans aucun sens pour Lachlan, mais peut-être que je voulais simplement lui faire savoir que si j’étais responsable à nouveau de son état de manque, alors je serais bien lâche de le laisser à son propre sort. C’était peut-être pour l’aider, ou simplement pour ne pas culpabiliser en rentrant chez moi, altruisme ou égoïsme, qu’importe, je m’en moquais un peu à ce point.

Par la suite, je gardai le silence, jusqu’à ce que Lachlan me demande « Et toi … Qu’est-ce que tu faisais là, déjà ? » Ce fut alors plus fort que moi, je laissai échapper un petit rire à la fois amusé, ironique et timide. Pourquoi ? Parce que Lachlan m’avait effectivement posé la question auparavant, sauf que si ma mémoire à court terme me faisait défaut, je ne croyais pas avoir eu l’occasion de lui répondre. Il faut dire qu’à ce moment là, l’ambiance était fortement différente, et ce n’était certainement pas la situation idéale pour avoir une conversation calme comme présentement. Cela signifiait surtout que je pouvais lui répondre, pour vrai cette fois-ci, et c’est ce que je fis en lui disant : « Je rentrais chez moi. Le jour je prends ce chemin habituellement, parce que c’est moins sombre, je ne sais pas ce qui m’a pris de faire la même chose ce soir. » Et puis, ignorant si c’était la cigarette qui me calmait trop et que soudainement, je commençais à me confier, j’ajoutai, dans un marmonnement : « Peut-être que j’avais envie de me perdre un peu, au final… » en écrasant de nouveau un peu de cendre par terre.
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyDim 27 Oct - 13:37


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Tu ne cherches même pas à croiser son regard. Peut-être que tu n’as pas envie de savoir tout ce qui s’y cache. Tout ce qu’elle pourrait laisser, peut-être sans le vouloir, transparaître. Elle voulait un morceau de la vérité, tu dévoilais doucement le miroir qu’elle avait demandé à regarder. Et sans aucune part d’animosité. Tu ne cherchais pas à la faire souffrir. Juste à cesser de mentir pour faire plaisir aux yeux de la société. Il faut parfois comprendre que les choses sont terminées. Qu’elles sont sue, bien au fond, et qu’il ne suffit que de les murmurer pour qu’elles retrouvent toutes leurs magiques et douloureuses formalités. « Je ne partirai que si tu le veux. Je n’avais pas l’intention de te planter là comme ça. » Tu ne peux te retenir de relever la tête. Tu ne sais pas si elle le pense vraiment. Si ça faisait vraiment partie de ses plans. Tu aimerais comprendre complètement ce qui la pousse à de pareils agissements. Si elle agit pour toi, ou pour elle-même, tout simplement. Tu aurais presque pu en rire, en final. Mais sans elle, peut-être serais-tu encore en train de cracher des tripes, vautré dans les poubelles. Probablement que tu aurais fini par t’effondrer là-bas dans le sommeil, en priant pour réussir à te réveiller le lendemain matin.

Alors, tu essayes de la faire parler. De lui retourner les questions qu’elle t’a posées. Elle a ri, un instant. « Je rentrais chez moi. Le jour je prends ce chemin habituellement, parce que c’est moins sombre, je ne sais pas ce qui m’a pris de faire la même chose ce soir. » Tu laisses échapper un sourire en coin, tête baissée. Non, elle a probablement raison. La rue mal éclairée dans laquelle elle t’avait trouvé n’était la plus agréable à visiter, surtout de nuit. « Peut-être que j’avais envie de me perdre un peu, au final… » Tu joues avec le lacet de ta Converse, un instant. Se perdre un peu. Une phrase lâchée presque discrètement, souffle à peine compréhensible. « Pour oublier .. ? Pour espérer que, dans ton aventure, quelqu’un te tombe dessus, et te fasse doucement réaliser que ce n’était pas en cherchant à s’oublier qu’on allait y arriver, à surmonter ce qui pouvait se passer … ? » Peut-être que tu lui laisses là une porte ouverte, une manière pour elle de continuer ton idée. Probablement que tout ça mérite d’être élaboré.

Alors, tu perds ton regard un instant sur ses mains, sur son corps à peu près sain. Tu devrais l’envier, peut-être, et tenter de lui ressembler. Pour finir dévoré par des émotions muettes que tu ne parviendrais même pas à noyer dans tes propres pensées. Alors, à ta manière, tu l’invites à partager. Peut-être n’y a-t-il pas réellement d’intérêt. Mais c’est au final, sans réelle importance. Tu t’appliques seulement à réaliser des choses que tu aurais aimé qu’on te fasse, à toi. Peut-être que la construction du monde commence comme ça. Et, presque soudainement, tu t’es laissé aller dans l’herbe. « C’est bête, quand même … Nous sommes tellement éblouis par toute cette lumière que … nous ne voyons même pas les étoiles .. »

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyMer 30 Oct - 21:17


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Étrangement, je me surpris à écouter on ne peut plus sérieusement ce que Lachlan déblatérait lorsqu’il dit « Pour oublier .. ? Pour espérer que, dans ton aventure, quelqu’un te tombe dessus, et te fasse doucement réaliser que ce n’était pas en cherchant à s’oublier qu’on allait y arriver, à surmonter ce qui pouvait se passer … ? » En fait, j’ignorais s’il disait cela sur le coup de l’émotion, comme lorsque je l’avais trouvé dans la ruelle précédemment, mais je m’en moquais un peu, parce qu’importe si c’était sérieux ou non, étrangement, vu la prémisse que j’avais soulevée précédemment. Cependant, il faut dire que j’avais été vague, et même s’il y avait une part de vrai, d’une certaine façon, dans les propos de Lachlan, il n’en restait pas moins que ce n’était pas exact pour décrire ma situation. Je ne me voyais toutefois pas le contredire; premièrement, ça ne servait absolument à rien, et cela impliquerait que je serais obligée de dire pourquoi j’avais peut-être involontairement voulu me perdre, surtout que je n’en étais même pas certaine, que j’avais dit ça au hasard, sur le moment.  Par contre, afin de ne pas laisser un moment de silence s’installer, parce qu’après tout, le jeune homme avait laissé sa dernière phrase un peu en suspens, je lâchai : « Ouais, ou tu essaies de trouver comment avancer, devenir quelqu’un… », sans rien rajouter d’autre. Au fond, c’est ça que je voulais, peut-être tenter de cesser d’errer comme une âme en peine sans rien pouvoir faire pour remédier à la situation. Le problème, c’est que si je tentais de me relever, j’avais peur de ne pas faire honneur à la mémoire de Cameron, et cette éventualité, ça me torturait, purement et simplement.

Pour le moment, face à cette idée, je décidai de laisser tomber mes réflexions obsédantes, et j’écoutai plutôt Lachlan, qui était maintenant allongé dans l’herbe, me dire : « C’est bête, quand même … Nous sommes tellement éblouis par toute cette lumière que … nous ne voyons même pas les étoiles... », réalisant que même si j’essayais d’avancer, je ne pourrais pas, parce que n’importe quoi me faisait penser à Cameron. Par exemple, ce simple propos, totalement aléatoire et banal, m’avait fait avoir cette pensée pour le moment où nous étions allés à la montagne, que nous avions vu les étoiles mieux que jamais, comme si le ciel s’était offert à nous sans même qu’on le demande. Je crois que je ne pourrais jamais, au grand jamais oublier ce week-end, et cette soirée en particulier, même si c’était tout banal et bien simple aux premiers abords. Dégoûtée par ma propre nostalgie, je pris une nouvelle bouffée de ma cigarette, et en ayant soudainement assez, je la jetai au sol et je l’écrasai avec mon pied afin de l’éteindre bien comme il faut, et je relevai la tête en direction du ciel, moi aussi. Lachlan avait raison, on ne voyait presque pas les étoiles, ne serait-ce qu’une par ci, une par là, autrement, c’était à mes yeux presqu’un paysage de désolation. Je soupirai alors bruyamment, et je ne pus m’empêcher de dire, en commençant à jouer dans l’herbe avec mes doigts : « De toute façon, ça ne sert à rien… On est pas dans le Roi Lion, les étoiles ne veillent pas sur nous… », marmonnant sur tout ces propos pour moi-même, ne m’empêchant de me dire que si jamais il y avait vraiment des étoiles qui veillaient sur nous, alors peut-être que je serais encore avec Cameron aujourd’hui…
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyVen 1 Nov - 9:45


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« Ouais, ou tu essaies de trouver comment avancer, devenir quelqu’un… » Et c’est généralement le moment où tu réalises que tu n’es rien. Sauf quelques mémoires oubliées, détruites, qui sont parties en fumée. Des souvenirs que plus personne ne semblait pouvoir rattraper. Jouets plus ou moins oubliés, rangés dans la boite de l’inutilité. Et à présent, vous n’aviez plus qu’à vous apitoyer, en caressant doucement l’espoir d’un jour vous relever. Sans le prendre en main. Puisqu’il semblerait que pleurnicher soit tellement plus à votre portée. Crissement de chaussure. Tu fais glisser ton regard vers elle, juste l’espace de quelques secondes, avant d’à nouveau te concentrer sur le ciel vide, quelques fois embrumé par la fumée qui s’échappe d’entre tes lèvres. Tu te perds doucement, dans le faux silence. Tu la laisses se perdre dans ses pensées. Peut-être qu’elle avait besoin de doucement réaliser.

« De toute façon, ça ne sert à rien… On est pas dans le Roi Lion, les étoiles ne veillent pas sur nous… » Marmonnement peut-être tinté de colère. Amer. Tu sens la désillusion. Et vous aviez tous les deux vos méthodes pour soigner vos cœurs écorchés. « Peut-être qu’il y a quelque chose de réconfortant à y croire, cependant … » Tu te laisses à soupirer légèrement. Peut-être imperceptiblement. Tu veux te concentrer sur autre chose que le tube blanc qui disparaît trop rapidement. Tu cherches à te perdre doucement. A ignorer les mauvais moments. « Cela dit, il n’y a peut-être personne, ou du moins, plus grand monde, à veiller sur toi. Peut-être est-ce donc la raison pour laquelle il faut essayer d’avancer tout de même. D’adresser un quelconque regard d’espoir aux étoiles, sans pour autant cesser de lutter. Peut-être qu’il faut jute imaginer qu’elles sont là pour te rappeler que tu n’as pas le droit de faire semblant d’exister. »

Tu te surprends à songer à Eli, un instant. Tu pourrais imaginer l’avoir écouté. Juste une fois. Avoir attrapé sa main tendue, et être passé par-dessus tout ça. Et peut-être que cette sorte d’abandon mérité avait permis de réellement te laisser méditer. La réalité, fatalement, s’impose à toi. Elle a toujours été là. Il suffit simplement de la regarder avec des yeux clairvoyants. En cessant de rejeter la faute sur les autres constamment. « Il faut tenter de vivre pour toi. Pas seulement pour satisfaire le regard des gens … Mais, paradoxalement, parfois, c’est dans tes moments de solitude que tu réalises qu’en écoutant leurs conseils de jadis, tu avais toutes les armes pour te construire un monde convenable. » Peut-être que tu divagues un peu. Que tu murmures ces mots pour toi-même. Peut-être que ce soir, tu as décidé de réaliser. De comprendre que ta vie était insensée. « Je devrais rentrer. » que tu murmures, après t’être redressé pour aller écraser ta cigarette sur la surface sablée. Réfléchir seul, et comprendre doucement qu’au fond, ce qui t’arrivait, tu l’avais réellement mérité.

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 4 Nov - 23:38


Lachlan & Ashlyn
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Pour moi, faire référence au Roi Lion et à la signification des étoiles dans ce film pour enfant que je me souvenais avoir tant aimé était quelque chose de bête, qui me prit soudainement de dire parce que ce n’était pas nouveau que j’avais de la difficulté à filtrer mes pensées avant de les prononcer à voix haute. À vrai dire, je commençais tout juste à m’améliorer, parce que sinon, j’aurais été du genre à parler de mes problèmes, de mes souffrances à tout le monde, et ça, je n’en avais pas envie, pas du tout même. Toutefois, cette phrase lâchée dans un moment de tristesse, dans une conversation qui n’avait rien de joyeux, dans ma tête, n’aurait jamais pu provoquer un sujet de réflexion, et pourtant, Lachlan me montra bien rapidement que je m’étais mise le doigt dans l’œil, et bien profond. Je demeurai étonnée quand il me répondit « Peut-être qu’il y a quelque chose de réconfortant à y croire, cependant … », mais malheureusement pour moi, je ne partageais pas son avis, ou plutôt, je ne le partageais plus depuis un moment. Je ne trouvais plus de réconfort en qui que ce soit, en quoi que ce soit depuis presqu’un an maintenant. Si le jeune homme, lui, pouvait toujours en trouver, alors je n’allais certainement pas l’empêcher de le faire, il y avait bien déjà assez de moi qui avait du mal à me supporter.

Histoire de ne pas casser ses espérances, je lâchai un simple : « Peut-être, j’espère pour toi en tout cas. » dont la fin coïncida exactement avec l’instant où il ajouta « Cela dit, il n’y a peut-être personne, ou du moins, plus grand monde, à veiller sur toi. Peut-être est-ce donc la raison pour laquelle il faut essayer d’avancer tout de même. D’adresser un quelconque regard d’espoir aux étoiles, sans pour autant cesser de lutter. Peut-être qu’il faut jute imaginer qu’elles sont là pour te rappeler que tu n’as pas le droit de faire semblant d’exister. » Sauf que cette fois-ci, je n’arrivai pas à répondre quoi que ce soit. Je fus simplement capable de pincer les lèvres, réflexe qui faisait en sorte que généralement, je pouvais retenir mes larmes, comme je le faisais depuis l’enterrement de Cameron. Cette fois-ci, j’avais eu ce pincement au cœur parce que je me reconnaissais dans les derniers propos de Lachlan; je faisais seulement semblant d’exister. Je n’arrivais pas à faire autre chose, et même si je ne faisais aucun réel effort pour m’en sortir, ça me dégoûtait. Je me trouvais faible, ridicule, et pourtant, je n’arrivais pas à me détacher de cet état dans lequel je m’étais mis. Généralement, je tentais de ne pas vraiment y penser, sauf que maintenant que le sujet avait été abordé, je ne pensais plus qu’à cela, je n’entendis même pas ce que Lachlan dit par la suite, trop concentrée par mes propres pensées, par mon propre dégoût par rapport à la personne que j’étais devenue. C’est seulement lorsque Lachlan lâcha un « Je devrais rentrer. » que soudainement, je me tirai de mon absence d’esprit pour jeter un œil sur lui. Pendant un instant, je craignis que ce soit ma faute, que j’avais dit quelque chose qui ne fallait pas. Cependant, puisque je n’aimais pas m’excuser pour rien, et que je n’étais pas persuadée que c’était ma faute, ou du moins, pas totalement, je choisis plutôt de poser mon regard sur lui, et tenir ma promesse, c’est-à-dire d’être présente, et de ce fait, je lui proposai, tout naturellement : « Tu veux que je te raccompagne ? »
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptySam 9 Nov - 10:04


only baby scars.

Tu t’interroges un instant sur l’impact de tes mots. Absence de réponse de la part de la jeune femme. Peut-être qu’elle ne veut pas pousser plus loin la réflexion. Peut-être qu’elle ne veut pas te vexer. C’est dommage. Puisqu’au fond, tu aimerais bien te changer les idées, un peu. T’occuper la tête, encore un instant. Juste le temps pour toi de te lever et de réellement te décider à rentrer. Comme si tu avais besoin d’un tremplin pour y aller. Alors, tu termines le plus lentement possible ta cigarette. Balançant, de temps à autre, quelques phrases sorties de ton imagination. Tu aimerais bien laisser place à la réflexion. Soulever encore quelques interrogations, juste pour essayer de trouver quelques vaines réponses à tes questions. Mais non. Ashlyn n’y semble pas décidée. Comme beaucoup. Mais tu ne pourras pas lui en vouloir. Tu imagines qu’elle a ses raisons, et que, d’ors et déjà, elle a peut-être trop souffert pour s’imposer encore de voir la réalité. Celle que tu tentais, depuis quelques minutes, d’enchanter, afin de rendre la vérité un peu plus supportable à écouter. Il faudrait trouver ta force ailleurs, ce soir. Ailleurs que dans un quelconque délire d’égaré.

« Tu veux que je te raccompagne ? » Tu as levé la tête vers elle, juste un instant. Haussement d’épaules. Si l’idée la rassurait. Si ça lui faisait plaisir. Tu te dis que, de toute manière, tu n’as plus grand-chose à perdre. Elle ne doit pas s’imaginer un palace. Vu ton état actuel, elle ne doit pas penser que tu vis dans un beau quartier. Et après que tu es manqué de lui vomir sur les pieds, elle ne devrait pas être réellement désappointée. « Si tu veux … Tu trouveras peut-être que le quartier craint un peu mais … Normalement ça va. C’est … Pas très loin, je crois. » En fonction de comment ton corps réagira. Parce que quelque part … Les choses ne dépendait presque que de ça. De ta capacité à tenir quelques pâtés d’immeubles. Sans t’effondrer. Sans te mettre à pleurer sur ton sort de malmené. Et alors, presque religieusement, tu t’es levé. Tu as tiré un peu sur ton jean, avant d’à nouveau te tourner vers elle, pour l’attendre. Juste quelques instants. Et finalement, tu l’as guidée hors du parc, juste après avoir essuyé le mince linceul de sueur qui te coulait sur le front.

Tes mains se glissent dans tes poches, alors que tu alignes quelques pas. Tu inspires, profondément. Un long moment. Tu tentes de faire abstraction de ton corps qui se révolte un peu. Pas réellement satisfait, au final, de la cigarette généreusement offerte par Ashlyn. « Tu habites loin d’ici .. ? » que tu murmures, en tournant à un coin de rue. Essayer de maintenir un semblant de conversation. Maintenir ton esprit hors de l’eau, le détourner un peu des signaux que lui envoie ton être dépendant. Et tu ne veux pas laisser s’établir un silence pesant. Tu n’as pas envie d’avoir l’impression qu’elle est simplement là pour t’accompagner. Veiller sur toi, et s’assurer que tu ne vas pas tomber. Pour être certaine que tu vas rentrer. T’effondrer sur ton clic-clac, et ne te réveiller que le lendemain, en pleine et due forme. Tu secoues un instant la tête, simplement pour chasser les mauvaises pensées. « Normalement … On devrait y être dans une dizaine de minutes, je pense. » Tu laisses s’échapper les mots, lentement ...


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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 11 Nov - 22:02


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
Sans même comprendre pourquoi, j’espérais vraiment que Lachlan allait accepter que je le raccompagne. Peut-être parce qu’une partie de moi avait gardé un certain souci sur le bien-être des autres, et je venais tout juste de m’en rendre compte, ou peut-être parce que je voulais utiliser cet infime service comme une façon de me racheter vu la façon dont je m’étais comportée quelques secondes auparavant, contredisant de façon brusque le possible espoir que le jeune homme pouvait trouver en regardant les étoiles, alors que je savais pertinemment que l’espoir pouvait faire vivre, que j’avais vécu pendant un bon moment en étant remplie d’espoir, qui s’était finalement effacé le jour où je n’avais plus eu besoin d’espérer que Cameron me revienne en vie, puisque ça n’arriverait pas, ça n’arriverait plus jamais.

De ce fait, ce fut à la limite un soulagement que Lachlan me dise « Si tu veux … Tu trouveras peut-être que le quartier craint un peu mais … Normalement ça va. C’est … Pas très loin, je crois. » À son propos, je me contentai de hausser les épaules. Franchement, vu ce que j’avais vécu précédemment, que ce soit quelques années auparavant ou simplement quand j’avais trouvé Lachlan dans cette fameuse ruelle, après ça, peu de choses me faisaient peur, enfin, je l’espérais. Et puis, je m’en moquais quelque peu en ce moment. De ce fait, sans broncher, je repris mon sac me levai sitôt que Lachlan eut fait de même, et je commençai à le suivre à l’extérieur du parc, en direction de sa résidence, sans passer quelconque commentaire, parce que je ne savais pas du tout où il habitait, pas même approximativement, et ce qu’il avait dit précédemment ne me laissait rien d’autre d’un doute en tête quant au quartier, mais je ne préférais pas m’avancer. De ce fait, je marchai en silence à côté de lui, jetant des coups d’œil de temps à autre dans sa direction, comme si je voulais m’assurer qu’il ne perde pas l’équilibre ou qu’il commence à se sentir mal. Je venais justement de détourner le regard lorsque soudainement, il me demanda : « Tu habites loin d’ici .. ? » Puis, comme si j’avais besoin d’un moment pour m’orienter, pour trouver où nous étions, je jetai un coup d’œil dans les environs, que je connaissais plutôt bien vu le nombre de fois que je m’étais surprise à errer comme une âme en peine – ce que j’étais au fond – dans ces rues, un peu partout en ville. Finalement, je répondis : « À peut-être cinq ou six minutes d’ici à pied, pas plus que ça. », omettant de rappeler à Lachlan qu’en fait, j’étais en route vers chez moi quand j’avais trouvé le jeune homme par terre, dans cette ruelle, ne souhaitant pas faire une bourde supplémentaire. Je continuai alors à marcher, mais étrangement, je me surpris à ralentir le pas lorsque Lachlan ajouta « Normalement … On devrait y être dans une dizaine de minutes, je pense. » , ne pouvant m’empêcher de ne pas froncer les sourcils à son propos. Je savais bien que c’était bête, limite outrant de penser une telle chose, mais se souvenait-il d’où il habitait exactement, ou nous étions condamnés à errer un peu partout ? Je choisis alors, par pure et simple curiosité, et aussi prévention si jamais il perdait l’information en route, puisque déjà, il semblait hésitant, à mon avis : « Tu habites où exactement ? »
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyVen 15 Nov - 22:52


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Elle observe autour d’elle. Comme si elle avait besoin de se repérer. Tu attends, patiemment, sans cesser d’avancer. Au final, le temps ne t’était pas réellement compté. « À peut-être cinq ou six minutes d’ici à pied, pas plus que ça. » Tu hoches un instant la tête, sans véritable raison, concentrant ton regard sur l’horizon. Elle ne vivait probablement pas si loin que ça, au final, et tu imagines qu’un détour jusqu’à chez toi ne dérangerait pas trop son trajet. Et, puisque c’est elle qui avait proposé de t’accompagner, tu n’allais probablement pas la renvoyer maintenant chez elle. Sans pour autant vouloir paraître possessif, égoïste, ou quoi que ce soit. Et tu continues d’essayer de meubler la nuit sombre. Lançant de temps à autres quelques mots, dans l’espoir d’une quelconque discussion, cependant peut-être sans intérêt. Tu espères juste. Pour occuper ta tête, l’espace d’une dizaine de minutes. Le temps d’aller te réfugier dans ton espace caché aux yeux de la société.

« Tu habites où exactement ? » Tu tournes la tête un instant en sa direction. Remarque innocente, cinglante, blessante. Un peu vexé, tu glisses tes mains dans le fond de ton jean. Enfant réprimandé. Ou peut-être simplement qu’elle te prend pour un idiot fini. Un incapable, ne connaissant même pas la destination qu’il s’était fixé. Blessé dans ton égo, tu ravales tes mots. Une phrase peut-être cinglante, un peu acide. Tu te sens stupide. « Je sais où j’habite, quand même. » Sur le coup, tu aimerais presque qu’elle parte et qu’elle t’abandonne à ton sort. Mais tu imagines qu’elle fait ça pour toi. Qu’elle ne cherchait pas à te blesser, dans sa grande innocence. Dans son étrange et insistante curiosité. Alors, tu tournes encore autour de quelques pâtés d’immeubles, avant de finalement t’arrêter devant une porte. « Tu vois, c’est là. » Probablement que tu as malgré tout vagabondé un moment. Qu’il y avait un chemin plus rapide pour arriver jusque-là. Et tu t’engages dans l’escalier, après lui avoir tenu la porte quelques secondes pour qu’elle puisse entrer. D’une main tremblante, tu as farfouillé pour trouver tes clefs au fond de tes poches, as cherché la bonne, pendant quelques minutes, avant de finalement pousser le battant.

« Tu veux entrer ? » Pourquoi pas. Autant ne pas te focaliser sur la légère interrogation concernant ta capacité à te remémorer l’adresse de ton habitation. Tu jettes un œil à l’intérieur. Comme tu l’avais laissé. Comme les choses diverses et variées s’entassaient. Vêtements, papiers, cendrier, cartons de pizza, assiettes, bouteilles, et autres éléments non-identifiés se dispersent sur le sol et la table basse. Bordel sans nom, objets se perdant au fil des jours, remués lors des crises de panique, ou des recherches frénétiques. Ton clic-clac trône au centre, perdu au milieu de l’océan. Ta basse s’est isolée dans un coin de la pièce, échappant de son mieux au carnage, prenant la poussière. En imaginant qu’elle reflète qui tu étais, tu ne devais pas faire bonne figure. Mais peu importe. Ça ne pouvait pas réellement s’améliorer, de toute manière. « C’est le bordel mais … Y’a de la place pour poser les pieds encore. Puis si tu veux boire un truc … » Tu ignores ce qu’il te reste. Peut-être que tu n’auras pas grand-chose à lui proposer. Très certainement. Et tu aimerais souffler, un instant. Juste le temps de t’échapper, de disparaître, loin d’ici, loin de toutes ces idées …

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 18 Nov - 17:53


Lachlan & Ashlyn
"In the middle of the night..."
J’écarquillai les yeux lorsque j’entendis Lachlan me dire « Je sais où j’habite, quand même. » avec une attitude qui me laissait savoir que je l’avais probablement vexé par ma question qui se voulait toute simple. J’étais choquée, vraiment, mais je choisis de ne pas en faire de cas, ne serait-ce qu’en marmonnant de façon quasi inaudible : « Je demandais juste comme ça… » Il y a peut-être un an, sûrement que j’aurais laissé Lachlan à son sort et je serais partie, vu comment j’étais susceptible, mais maintenant, comme si je n’avais pas envie, et surtout pas la force psychologique de me disputer, de mettre de l’huile sur le feu, je rongeai mon frein tranquillement, et je ne rajoutai rien de plus, continuant alors à marcher sans piper mot, compte tenu que je n’avais pas vraiment la motivation de poursuivre mes questions ou même d’engager quelconque discussion.

Plus que cela, c’est même la tête basse que je continuai de marcher, calquant mes pas sur ceux de Lachlan pour ne pas prendre un chemin contraire et ainsi, nous diviser inutilement. Je la relevai seulement lorsque le jeune homme me dit « Tu vois, c’est là. » pour voir ce qu’il voulait me désigner. En fait, ça ne pouvait pas être plus exact, nous étions pile devant la porte. De ce fait, j’acquiesçai d’un hochement de tête, ne sachant pas quoi faire d’autre. Devais-je maintenant le laisser là, lui souhaiter une bonne fin de nuit et partir vers mon propre appartement, considérant le fait que je lui avais dit que j’allais tout simplement le raccompagner ? Ce moment devint un peu bizarre, et j’attendis là, quelques instants, jusqu’à ce que Lachlan ouvre la porte et me la tienne, me laissant alors comprendre qu’il voulait que je le suive. Je lui servis un petit sourire timide en guise de remerciement, et je poursuivis mon chemin jusqu’à une autre porte, que je ne pouvais toutefois pas ouvrir, si l’immeuble dans lequel Lachlan résidait avait le même principe que le mien. Comme de fait, il chercha ce qui semblait être des clés, et dut déverrouiller la fameuse porte avant de laisser entrer qui que ce soit, lui en premier.

Puis, une fois la porte ouverte, il me demanda, bien simplement « Tu veux entrer ? », ce qui eut pour effet de me faire arquer les sourcils. Je ne m’y en attendais pas vraiment, pour tout dire, parce que non seulement, ce n’était pas prévu, mais après ce qui s’était passé à peine quelques minutes plus tôt, je ne pensais pas que Lachlan serait encore d’accord pour poursuivre notre conversation. Je choisis de considérer cela plutôt comme une marque indiquant qu’il ne me tenait pas rigueur par rapport à ma question, et finalement, je haussai les épaules en répondant : « Pourquoi pas ? » avant de le suivre à l’intérieur du logement qui était, je ne savais pas trouver autre mot, complètement bordélique. Je ne voulais pas passer de commentaire pour ne pas insulter Lachlan, mais discrètement, je regardai plusieurs fois mes pieds pour ne pas m’empêtrer les pieds quelque part et faire un vacarme épouvantable en tombant par terre. Finalement, j’abandonnai et je regardai Lachlan qui me demanda si je voulais boire quelque chose. Franchement, je ne dirais pas non, mais en voyant son air hésitant, je me demandai ce que je pourrais bien lui demander. Faute de trouver quelque chose que tout le monde avait dans son frigo, je finis par demander : « Je prendrais un verre d’eau, s’il te plait. »
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyVen 22 Nov - 22:35


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Tu te demandes si tes quelques mots avaient réussi à la vexer comme les siens l’avaient fait pour ton cas. Du coin de l’œil, tu l’observes te suivre tête basse. Mais tu continues, imaginant qu’il était inutile d’y accorder trop d’importance. Pour ne point vous bloquer. Pour lui montrer, avant qu’elle ne s’en aille, que tu étais capable de retrouver ton chemin. D’arriver chez toi en sécurité. Et à la première porte, elle t’accorde un sourire. Tu continues, presque convaincu. Engagé, bien décidé à lui prouver que tu valais un peu plus que tu ne l’avais laissé paraître. Sourcils arqués à la deuxième. Tu doutes un peu, un instant, tenant la porte d’une main. Elle t’accorde, après quelques secondes de considération, un haussement d’épaules. « Pourquoi pas ? » Tu tentes un sourire sincère. C’était déjà ça. Tentative pour vous apprivoiser doucement l’un et l’autre. Bien que tu ne mises pas sur cette relation une grande amitié. Peut-être qu’elle réussirait à te rassurer, au moins. Concernant l’avenir proche de ton jeune ami. C’était tout ce que tu demandais. Rien de plus. Rien de moins. Simplement un peu de gentillesse et de compassion pour le trop jeune Humain.

« Je prendrais un verre d’eau, s’il te plait. » Tu hoches la tête, avant de te faufiler jusqu’au semblant de cuisine que tu possédais. Tu as récupéré un verre dans l’évier, avant de le rincer proprement. Tu as fait couler un peu du liquide translucide, avant d’ouvrir le frigo. Vide. Inutile d’espérer de ce côté. Tu fermes un instant les yeux, avant de prendre un deuxième verre, ne serait-ce que pour au moins rincer ta gorge après les passages quelque peu compliqués de la soirée. Et finalement, tu te diriges vers elle pour lui tendre un des deux verres que tu tenais entre tes mains. « J’crois que c’est un peu la dèche mais … Faut pas faire attention. » Tu tentes un sourire, plus ou moins rassurant. Tentant de te convaincre toi-même que la situation ne pouvait réellement empirer. Que vous aviez toujours moyen de vous rattraper. « Tu peux aller t’asseoir, si tu veux. ‘fin, j’ai pas trop de chaises, mais .. Y’a toujours le canapé-lit, clic-clac, ou ce que tu veux … » Tu glisses une main dans tes cheveux, nerveux. Tu tentes de paraître accueillant. Mais il faut avouer que ce n’était pas réellement évident.

Alors, comme pour illustrer tes mots, tu vas t’installer sur le matelas. Tu poses un instant ton verre, juste le temps de retirer tes converses, et de ramener tes jambes contre toi, en tailleur. Tu l’invites à venir, encore une fois. Tu ne risques pas de lui faire grand-chose. Et ce n’est pas comme si tu en avais la volonté. Loin de toi cette idée. « J’imagine que … C’est .. différent de chez toi, non ? » Pas aussi confortable, peut-être. Eloigné de la notion de propreté qu’elle devait respecter. Tu ne pouvais réellement l’en blâmer. Bien que finalement, tu aies appris à vivre plus ou moins convenablement dans ton bordel organisé. Adapté à tes besoins, à ce que tu voulais. Au gars brouillé et mal ordonné que tu étais. Ton existence en foutaise. Dégringolant au fur et à mesure que tu cherchais à te fier aux gens. Tu fermes les yeux, un instant. « Enfin après … Le but n’est pas de te mettre mal à l’aise. Même si je pense que ça n’y ressemble pas, tu peux faire comme chez toi .. »

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyLun 25 Nov - 19:35


Lachlan & Ashlyn
In the middle of the night...
Je jugeai préférable de ne pas passer de commentaire ou réagir de quelconque façon suite au propos de Lachlan qui s’articulait comme ceci « J’crois que c’est un peu la dèche mais … Faut pas faire attention. », prenant simplement le verre d’eau qu’il me donna en lui adressant un petit signe de tête qui jouait à ce moment le rôle de remerciement. Je considérai mon verre d’eau pendant une demi-seconde, ne trouvant absolument rien à redire sur ce point. Après tout, ce n’était que de l’eau, un liquide clair, limpide, et visiblement, il n’y avait pas de mouche qui faisait trempette dedans, donc il n’y avait absolument pas quoi s’alarmer, venant ainsi confirmer mon choix de ne rien dire. Je pris une gorgée, me disant que j’étais bien mal placée pour juger Lachlan de quelconque façon, même si celui-ci avait du mal à me désigner une place pour m’asseoir, comme il me le démontra en affirmant « Tu peux aller t’asseoir, si tu veux. ‘fin, j’ai pas trop de chaises, mais .. Y’a toujours le canapé-lit, clic-clac, ou ce que tu veux … » Cette fois-ci, je me permis de faire un petit sourire, non pas pour ce qu’il venait de dire, mais plutôt parce que je voyais bien qu’il s’efforçait de faire un effort, et pour tout dire, je trouvais cela adorable, presque mignon, à la limite. Je me contentai de lui répondre, toujours avec ce même sourire « Merci, ça va aller, t’en fais pas. » Après tout, je n’avais pas soixante-dix ans, j’étais, techniquement, en pleine forme, et de ce fait, il n’y avait aucune raison pour que je ne sois pas capable de rester debout quelques minutes, surtout que nous venions de passer un moment assis dans un parc. Je n’avais pas mal aux pieds, ni aux jambes, ou nulle part, donc je ne comprenais pas pourquoi je ne pourrais pas rester debout.

Toutefois, lorsque Lachlan me demanda « J’imagine que … C’est .. différent de chez toi, non ? », je regrettai quelque peu de ne pas être assise, considérant que je sentis mes jambes devenir un peu plus faible tout à coup. Heureusement, je sus me ressaisir assez rapidement pour ne rien laisser paraître. En effet, c’était différent chez moi. C’était plus propre, certes, mais cela, c’était essentiellement parce qu’Adam faisait le ménage. Autrement, je n’étais pas une fée du logis, loin de là, et Cameron non plus, à l’époque où je vivais à Washington. Notre demeure était toujours bordélique, mais c’était comme cela que nous aimions vivre. Le bordel, je trouvais que ça donnait quelque chose de vivant, d’une certaine façon. Cela pouvait sembler complètement stupide aux premiers abords, mais ça donnait l’impression que quelqu’un vivait, contrairement à une maison toujours propre, qui sentait le produit nettoyant à plein nez, qui donnait une ambiance toute sauf chaleureuse, à mon avis, d’une certaine façon. Plongée dans cette pensée, je n’avais pas su répondre à la question dans l’immédiat, et je reviens quelque peu à la réalité au moment où Lachlan ajouta « Enfin après … Le but n’est pas de te mettre mal à l’aise. Même si je pense que ça n’y ressemble pas, tu peux faire comme chez toi .. » À ce moment, je posai mon regard en sa direction, et je lui répondis, avec un nouveau sourire « Tu as raison, ça ne ressemble pas vraiment à chez moi, mais c’est pas important, tu sais ? » Je coupai court, de cette façon, parce que je n’osais pas dire que je ne me sentais pas à l’aise dans ma propre demeure, alors chez les autres, c’était une autre paire de manches. Toutefois, histoire de ne pas mettre mal à l’aise Lachlan, parce que moi, c’était déjà assez, je choisis de détourner quelque peu le sujet de conversation, et je dis, plus doucement : « En fait, tant que l’endroit semble plaire à Blake, après ça, bordel ou non, ça ne compte pas à mes yeux. », ajoutant alors un petit sourire, donnant ainsi un peu plus de vie à ma conversation, à mes propos, et tout ça simplement parce que j’avais soulevé l’existence de mon neveu.
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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyJeu 28 Nov - 21:17


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« Merci, ça va aller, t’en fais pas. »Tu es bien avancé. Tu t’es contenté de tenter un sourire. Puisque c’était ainsi qu’elle le voulait, tu n’allais pas la forcer. Et toi, tu as pris tes aises, t’installant en tailleur sur le lit-canapé. Tu as investigué un instant, cherchant comment la mettre un peu plus à l’aise. Réfléchissant sur quelques mots agréables, ou du moins rassurants, à prononcer. « Tu as raison, ça ne ressemble pas vraiment à chez moi, mais c’est pas important, tu sais ? » Nouveau sourire cette fois-ci partagé, alors que tu terminais finalement ton verre d’eau avant de le définitivement poser sur le sol - un de plus dans ton bordel plus ou moins organisé pour celui qui s’y retrouvait. « Imaginons, alors. Tant que tu ne t’en sens pas trop offusquée, ou dérangée, je pense qu’on peut f aire comme si ça allait. » Tu rends les armes, ne te décidant pas, une fois de plus, à lutter. A combattre pour quelque chose que tu ne désirais pas même obtenir. Et que tu ignorais, par la même occasion.

« En fait, tant que l’endroit semble plaire à Blake, après ça, bordel ou non, ça ne compte pas à mes yeux. » Tu souris à l’évocation du garçon. Tu admires un instant la perche tendue, la porte maintenue ouverte pour que vous vous échappiez de cette discussion qui semblait tourner en rond. Sorte de mur des lamentations, sans conviction, sans confession. « Chez toi .. ? Enfin, j’imagine que c’est déjà ça ! Tant que vous pouvez vous accorder tous les deux, et que vous arrivez à mutuellement être heureux … » Tu souris, posant tes mains sur tes chevilles, pour les ramener contre toi. Doucement. Tu te sens un peu bête, assis tout seul sur le lit, mais tu essayes de passer à travers. De jouer le jeu encore un peu pour cacher ton malaise. « Tu sais … Je suis heureux de savoir que tu as acheté Blake. Je veux dire .. Je ne pense pas qu’il méritait ce qui lui est arrivé. Il ne méritait pas non plus quelque chose de tordu, ou je ne sais quoi. Tu as l’air gentille, malgré tout et .. Je pense que c’est bien pour lui, non ? Il mérite d’aller bien, d’être heureux, tout comme vous méritez tous les deux de passer du temps ensemble, à rattraper, peut-être un peu, les moments qui vous ont échappés. »

Tu joues la sincérité. Puisque tu penses que parfois, il est bon de dire la vérité. De ne pas mentir, et de laisser les choses aller. Se dérouler telles qu’elles méritaient de l’être, sans les empêcher de couler. Jeu de mots, phrases assemblées. Les unes après les autres, pour voir où est-ce qu’elles pourraient vous mener. « Après .. Tu me diras que personne ne mérite d’être privé de sa liberté mais … Certains ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, alors que d’autres l’ont perdue sans même comprendre ce qui leur arrivaient. » Et tu finis par te taire. Ton regard se perd un instant sur les motifs de la couette défaite. Ton sourire avait fini par s’effacer. Doucement, sans que tu ne cherches réellement à obtenir une raison pour le retrouver. Pour ne pas sembler décalé. Pour accorder un temps à chaque chose, sans sembler dérangé. Et tu joues avec tes doigts, nerveux peut-être, hésitant certainement.


Ce n'est pas fameux ... Désolé ! mimi

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MessageSujet: Re: LACHLAN •• In the middle of the night... LACHLAN •• In the middle of the night... EmptyJeu 5 Déc - 0:19


Lachlan & Ashlyn
In the middle of the night...
Je fus agréablement surprise de voir un petit sourire apparaître sur le visage de Lachlan lorsque j’avais prononcé le prénom de Blake, si bien que j’en souris moi aussi, et mon sourire ne fit que s’élargir lorsque le jeune homme me dit « Chez toi .. ? Enfin, j’imagine que c’est déjà ça ! Tant que vous pouvez vous accorder tous les deux, et que vous arrivez à mutuellement être heureux … » Je savais bien que je n’avais pas choisi le sujet de conversation le plus heureux qui soit, mais étrangement, le fait de parler de mon neveu semblait avoir éveillé Lachlan, si je pouvais dire cela ainsi, comme si j’avais choisi la bonne chose à parler avec lui. Peut-être que c’était le cas, après tout, et je n’allais certainement pas m’en plaindre, au moins, cela permettait, que ce soit pour moi ou pour Lachlan, de mettre de côté le petit froid qui s’était produit à l’extérieur et ainsi, entamer la conversation probablement la plus fournie que nous avions eue pour le moment depuis le début de la soirée.

Toujours souriante, je n’avais pas tout de suite répondu au jeune homme, mais toutefois, lorsque celui-ci ajouta par la suite « Tu sais … Je suis heureux de savoir que tu as acheté Blake. Je veux dire .. Je ne pense pas qu’il méritait ce qui lui est arrivé. Il ne méritait pas non plus quelque chose de tordu, ou je ne sais quoi. Tu as l’air gentille, malgré tout et .. Je pense que c’est bien pour lui, non ? Il mérite d’aller bien, d’être heureux, tout comme vous méritez tous les deux de passer du temps ensemble, à rattraper, peut-être un peu, les moments qui vous ont échappés. », outre sourire, puisque j’étais plutôt touchée par ses propos, surtout quand il me dit que je semblais gentille, et que le fait que j’avais acheté Blake était là une bonne idée. Je voyais là qu’il y était attaché, et cela me faisait du bien, parce que Blake avait besoin de personnes qui l’appréciaient, surtout avec sa mère et son beau-père qui lui avaient fait la sale vie jusqu’au bout. Je pinçai les lèvres pendant une seconde, et je décidai de dire : « C’est pour ça que je l’ai acheté en fait. J’aurais préféré ne pas en arriver jusque là, devoir dépenser pour avoir la garde de mon propre neveu, mais je suis arrivée trop tard, malheureusement. J’espère simplement qu’il ne m’en voudra pas et qu’il saura accepter sa condition malgré tout, bien que je compte lui faire oublier… »

C’était vrai, après tout ; je ne voulais plus que Blake se considère comme inférieur, comme un Humain. J’avais envie de lui redonner le goût de vivre comme moi, vu comment il était capable d’illuminer mes journées, être le seul qui me donne réellement envie d’oublier tout ce qui était arrivé et aller de l’avant, même si au fond, je continuais quand même à stagner, au bout du compte. À cette idée, je soupirai légèrement, au même moment où Lachlan affirma « Après .. Tu me diras que personne ne mérite d’être privé de sa liberté mais … Certains ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, alors que d’autres l’ont perdue sans même comprendre ce qui leur arrivaient. » À ce moment, je jugeai préférable de non pas rester debout comme je le faisais depuis le début, mais à la place, me décider à prendre place sur le canapé-lit, à côté de Lachlan, laissant de ce fait passer un petit silence que je finis par rompre en répondant : « Tu as raison, personne ne mérite ça, qu’importe si c’est leur faute ou non… Mais après, parfois, on ne peut pas juger les gens sur leur parcours, sur leurs choix… », et finalement, je m’interrompis lorsque je me rendis compte qu’en affirmant cela, je parlais surtout de Blake, mais aussi d’Adam, mon premier Humain, qui lui, selon ses dires, avait volontairement perdu sa liberté, parce qu’au fond, la perdre était son seul moyen de retrouver un semblant de vie normale.


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